Thèse soutenue

Modélisation et calibration des sondes à impédance mutuelle : Application à la sonde MIP à bord de Rosetta et préparation de BepiColombo et JUICE
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Auteur / Autrice : Nicolas Gilet
Direction : Michel Tagger
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l’Univers
Date : Soutenance le 02/12/2019
Etablissement(s) : Orléans
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Énergie, Matériaux, Sciences de la Terre et de l'Univers (Centre-Val de Loire)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de physique et chimie de l'environnement et de l'espace (Orléans ; 2012-...)
Jury : Président / Présidente : Thierry Dudok De Wit
Examinateurs / Examinatrices : Michel Tagger, Thierry Dudok De Wit, Christian Mazelle, Karine Issautier, Pierre Henri, Orélien Randriamboarison, Marina Galand
Rapporteurs / Rapporteuses : Christian Mazelle, Karine Issautier

Résumé

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Les sondes à impédance mutuelle sont des instruments permettant de déterminer la densité et la température des électrons dans les plasmas spatiaux. Basées sur des mesures actives in-situ, elles ont été embarquées sur des satellites dès le début des années 1960 pour analyser les plasmas terrestres. Elles sont depuis quelques années confrontées à de nouveaux types de plasmas tels que le plasma cométaire de 67P/Churuymov-Gerasimenko (mission Rosetta, 2004-2016) et le seront de nouveaux dans quelques années dans l’environnement plasma de Mercure (mission BepiColombo, lancée en 2018) et de Jupiter et ses lunes (mission JUICE, lancement prévu en 2022).Le but de cette thèse est de développer de nouvelles méthodes de modélisation de la réponse instrumentale de ces sondes afin de tenir compte des nouvelles conditions plasmas rencontrées par ces sondes à impédance mutuelle pour les missions spatiales d’exploration planétaire. Grâce à ces nouvelles modélisations, il a été possible d’accéder à de nouvelles observables telles qu’un mélange de différentes populations électroniques dans l’environnement de la comète 67P sur les données de la sonde RPC-MIP. Cette modélisation a également permis de comprendre et d’identifier les effets du satellite Rosetta sur les mesures in-situ. Enfin, nous avons modélisé les réponses instrumentales dans les conditions plasmas attendues par la sonde PWI/AM2P (resp. RPWI/MIME) dans l’environnement de Mercure (resp. dans l’environnement jovien). Ces travaux permettent d’apporter une aide aux choix des modes d’opération des sondes ainsi qu’au futur traitement des données permettant de déterminer les paramètres plasmas à partir des mesures d’impédance mutuelle.