Thèse soutenue

Variations de l’efficience d’utilisation des acides aminés d’intérêt en fonction des apports en énergie chez la vache laitière
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Auteur / Autrice : Cléo Omphalius
Direction : Sophie Lemosquet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie et physiologie animales
Date : Soutenance le 13/11/2019
Etablissement(s) : Rennes, Agrocampus Ouest
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Écologie Géosciences Agronomie Alimentation (Rennes ; 2016-2022)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Physiologie- Environnement et Génétique pour l'Animal et les Systèmes d'Elevage [Rennes] / PEGASE

Résumé

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En élevage laitier, augmenter l’efficience d’utilisation des protéines métabolisables (PM), c’est-à-dire le ratio entre les protéines excrétées et les PM apportées, est un enjeu environnemental et économique important. Cette efficience est conditionnée par le devenir métabolique des acides aminés (AA), nutriments issus de l’hydrolyse des PM lors de leur digestion. En effet, les AA absorbés sont, sur une base nette, soit utilisés pour synthétiser les différentes protéines exportées par l’animal, soit catabolisés en urée. Or l’utilisation des AA pour la synthèse protéique est un processus couteux en énergie. Ce travail de thèse visait à comprendre les variations d’efficiences d’utilisation des AA individuels en réponse aux apports d’énergie nette, de PM et d’AA. Pour cela, l’utilisation des AA dans les différents tissus a été analysée dans trois essais de métabolisme splanchnique ou/et mammaire. L’apport d’énergie nette était modulé en interaction soit avec l’apport total d’AA absorbésL’originalité de ce travail a été de coupler ces analyses de métabolisme des AA au calcul d’efficiences individuelles de chacun des AAI afin de mieux appréhender leur catabolisme par leur inefficience. L’efficience des PM a été calculée en considérant, non pas seulement les exportations de protéines du lait, mais l’ensemble des protéines exportées (INRA, 2018), dont en particulier les protéines endogènes fécales. Ce calcul a alors été appliqué aux AAI individuels en utilisant les profils en AAI de chaque fraction protéique (Lapierre et al., 2016). Ce travail a démontré que les variations d’exp