Ciblage thérapeutique de la réponse au stress cellulaire dans l'ostéosarcome
Auteur / Autrice : | Brice Wilfried Moukengue Boungori |
Direction : | Benjamin Ory, François Lamoureux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Cancérologie |
Date : | Soutenance le 15/11/2019 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Sarcomes Osseux et Remodelage des Tissus Calcifiés (Nantes) |
Jury : | Président / Présidente : Françoise Redini |
Examinateurs / Examinatrices : Heidy Schmid-Antomarchi, Gaëtan Jego, Franck Tirode |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’ostéosarcome (OS) est la plus fréquente des tumeurs osseuses primitives malignes. C’est une pathologie rare qui affecte principalement les individus jeunes. Les traitements actuels consistent à combiner chimiothérapie et chirurgie, permettant d’obtenir des taux de survie à 5 ans de 70%. Cependant, ces taux chutent à 20% pour les mauvais répondeurs et en cas de métastases. Malgré les optimisations de protocoles, les molécules utilisées sont limitées en termes d'efficacité et de toxicité. Il est donc nécessaire de développer de nouvelles approches thérapeutiques. La forte hétérogénéité de l’OS rend cependant difficile la recherche de thérapies efficaces et la prévention de mécanismes de résistance. Le ciblage de caractéristiques partagées uniquement par les cellules tumorales apparaît donc comme une stratégie prometteuse, permettant de réduire l’émergence de résistance tout en épargnant les cellules saines. L’un des points communs à toutes les cellules tumorales est qu’elles sont soumises à des stress cellulaires constants, dus à un métabolisme accéléré soutenant une prolifération rapide. Ces cellules sont de ce fait dépendantes des mécanismes de défense contre le stress. Le but de ma thèse est de définir l’intérêt d’un ciblage thérapeutique des moyens de défense de la cellule tumorale contre le stress. Deux cibles sont étudiées : HSF1, le facteur de transcription majeur de la réponse au stress, et l’enzyme MTH1, gardienne de l’intégrité génomique contre le stress oxydatif. Ces études visent à comprendre l’implication de ces protéines dans le développement et la progression de l’OS, via notamment leur inhibition dans des modèles tumoraux in vitro et in vivo.