Thèse soutenue

Caractérisation anatomo-fonctionnelle des cellules exprimant les récepteurs D2 à la dopamine (D2R) dans la moelle spinale de souris
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Auteur / Autrice : Pauline Tarot
Direction : Emmanuel Valjent
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie Santé
Date : Soutenance le 09/12/2019
Etablissement(s) : Montpellier
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences Chimiques et Biologiques pour la Santé (Montpellier ; Ecole Doctorale ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de Génomique Fonctionnelle (Montpellier)
Jury : Président / Présidente : Pascal Fossat
Examinateurs / Examinatrices : Emmanuel Valjent, Pascal Fossat, Sébastien Carnicella, Lénaïc Monconduit
Rapporteurs / Rapporteuses : Sébastien Carnicella, Lénaïc Monconduit

Mots clés

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Résumé

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La moelle spinale est un relais majeur permettant aux informations sensorielles perçues à la périphérie d’être transférées et intégrées au niveau des centres supra-spinaux. Les afférences primaires somatosensorielles vont arriver au niveau de la corne dorsale. Celle-ci est constituée d’un réseau hétérogène de neurones formant des circuits excitateurs et inhibiteurs complexes. De précédentes études indiquent que ces circuits neuronaux sont modulés par la dopamine, notamment via les D2R. Un dysfonctionnement des voies dopaminergiques descendantes peut engendrer des physiopathologies comme le syndrome des jambes sans repos. Cependant, les mécanismes d’action de la dopamine spinale sont encore très peu connus. Tous les récepteurs à la dopamine sont exprimés au niveau spinal. Le plus abondant est le D2R mais le rôle et l’identité précise des cellules D2R-positives ne sont pas connus. Dans cette étude, nous nous sommes focalisés sur la caractérisation anatomo-fonctionnelle des cellules exprimant les D2R. Grâce au modèle murin Drd2-Cre :RiboTag crée par l’équipe, nous avons mis en avant que les cellules D2R-positives étaient distribuées tout au long de la moelle spinale avec une expression préférentielle au niveau de la corne dorsale. Les D2R sont exprimés dans des populations très hétérogènes, aussi bien excitatrices qu’inhibitrices. Nous avons montré que le KO conditionnel du gène drd2 au niveau lombaire n’entraîne pas d’ataxie, de paralysie ou d’altération de la locomotion. L’état des lieux concernant la caractérisation neurochimique des cellules D2R-positives ouvrent la possibilité d’avoir une approche fonctionnelle plus spécifique et d’avoir des perspectives d’études sur les sous circuits dopaminergiques spinaux.