Thèse soutenue

Le baron Nicolas-Joseph Marcassus de Puymaurin,collectionneur et mécène en Languedoc au siècle des Lumières.

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Auteur / Autrice : Danielle Subra
Direction : Thierry Verdier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : HISTOIRE DE L'ART spécialité Art moderne
Date : Soutenance le 18/12/2019
Etablissement(s) : Montpellier 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 58, Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de recherche sur la Renaissance, l'âge classique et les Lumières (Montpellier)
Jury : Président / Présidente : Pascal Julien
Examinateurs / Examinatrices : Fabienne Sartre
Rapporteurs / Rapporteuses : Julien Lugand

Résumé

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L’histoire des collectionneurs toulousains reste encore à faire. Bien que quelques articles aient été épisodiquement consacrés à l’un ou l’autre des grands noms de la collection, ils restent très ponctuels et incomplets. Si Robert Mesuret a réuni et publié en 1972 l’ensemble des livrets des Salons de l’Académie Royale de peinture de Toulouse, il faut attendre 2002, l’exposition au Musée Paul Dupuy et le catalogue de jean Penent pour avoir une vue synthétique de la collection à Toulouse au XVIIIe siècle. Cependant en 2003, dans son ouvrage Les grands collectionneurs Pierre Cabanne choisit pour illustrer la figure du collectionneur provincial du XVIIIe siècle le baron de Puymaurin. Il écrit : « Mais le collectionneur toulousain le plus important est le baron de Puymaurin qui très jeune, ramena d’Italie l’amour des arts » et conclut ainsi : « L’inventaire de biens de Puymaurin, un an après sa disparition, décrit l’intérieur de son hôtel et de son contenu, la Chambre jaune, le Salon doré, le Cabinet, les meubles, les tableaux et la bibliothèque ; celui d’un des derniers collectionneurs provinciaux du XVIIIe siècle pendant la tourmente révolutionnaire ». Dans son sillage, nous allons donc consacrer notre étude au baron de Puymaurin. De sa naissance en 1718 à sa mort en 1791, nous retracerons l’itinéraire de cet esprit curieux, éclectique et entreprenant, à la fois mélomane, négociant, académicien, syndic général du Languedoc et collectionneur. Nous ferons également étape dans ses différents lieux de vie avant d’aborder l’analyse de ses collections au travers des inventaires après décès, sources précieuses de renseignements. La composition de sa bibliothèque, ainsi que celle de ses cabinets laisse entrevoir la diversité des centres d’intérêts de cet érudit, et permet d’en définir les goûts, de même que les livrets du salon et le catalogue de la vente d’une partie de son cabinet, après sa disparition. Nous nous intéresserons ensuite à ses activités au sein des différentes Académies auxquelles il appartenait, ainsi qu’à son rôle de mécène auprès du peintre Jacques Gamelin en particulier, dont il fut le « découvreur » et le plus ardent défenseur. La collection du baron de Puymaurin a été dispersée après son décès. Pour terminer nous tenterons de retracer les pérégrinations de ces œuvres, dispersées aujourd’hui tant dans des collections particulières que dans des musées, en France voire à l’étranger.