Auteur / Autrice : | Thibaud Garcin |
Direction : | Philippe Gain, Gilles Thuret |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie Médecine et Santé |
Date : | Soutenance le 12/12/2019 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences Ingénierie Santé (Saint-Etienne) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Biologie, Ingénierie et Imagerie pour l'Ophtalmologie (Saint-Etienne ; 2007-....) |
établissement opérateur d'inscription : Université Jean Monnet (Saint-Étienne ; 1969-....) | |
Laboratoire : Biologie, ingénierie et imagerie de la Greffe et de la Cornée | |
Jury : | Président / Présidente : Michel Peoc'h |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Gain, Gilles Thuret, Florent Aptel, Bernard Delbosc, Anne-Sophie Gauthier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Florent Aptel, Bernard Delbosc |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La greffe de cornée a connu plusieurs évolutions, du cadre législatif de l’activité de prélèvement, aux indications et techniques chirurgicales. L’historique allogreffe fraîche a laissé place à l’eye banking permettant des contrôles qualité et sécurité pendant la conservation des greffons. L’hypothermie à 4°C ou l’organoculture, deux mondes de conservation passive diamétralement opposés, co-habitent depuis presque 50 ans, sans pouvoir apporter de solution optimale pour les patients. Dans un contexte de besoins croissants en greffons et d’une pénurie globale déjà importante, le laboratoire BiiGC a proposé un concept innovant : une conservation active grâce à un bioréacteur cornéen.Notre travail de thèse a différents objectifs : 1/ présenter l’état de l’art de la chaîne de la greffe de cornée ; 2/ décrire notre contribution à l’évolution de ce bioréacteur, comparé au gold standard l’organoculture, d’abord sur 1 mois puis sur 3 mois, démontrant sur une large série de cornées humaines, l’ apport majeur du dispositif pour l’eye banking : plus de greffons disponibles et de meilleure qualité, une souplesse logistique plus importante pour les banques de cornées. L’industrialisation du bioréacteur prend donc tout son sens. Le bioréacteur préservant un état cornéen quasi in vivo jusqu’à 3 mois, ouvre le champ des possibles en utilisation préclinique ; 3/ rapporter l’activité nouvelle et spécifique réalisée par les coordonnateurs, avec un double rôle majeur pour l’activité de greffe et la recherche préclinique grâce aux dons ciblés, permettant des expérimentations avec des cornées fraîches comparables à celles greffées