Thèse soutenue

Amélioration du procédé LBM par nanostructuration de poudres d’aluminium
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Auteur / Autrice : Nicolas Tissot
Direction : Philippe BertrandChristophe DesrayaudGilles Gaillard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mécanique et Ingénierie
Date : Soutenance le 29/03/2019
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences Ingénierie Santé (Saint-Etienne)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'innovation pour les technologies des énergies nouvelles et les nanomatériaux (Grenoble)
établissement opérateur d'inscription : École Centrale de Lyon (1857-....) - Ecole nationale d'ingénieurs (Saint-Etienne ; 1961-....)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Philippe Bertrand, Christophe Desrayaud, Gilles Gaillard, Marie-Noëlle Avettand-Fenoël, Christophe Colin
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Noëlle Avettand-Fenoël

Mots clés

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Résumé

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Le procédé de fabrication additive par fusion laser sur lit de poudre (LBM) propose de nombreux avantages pour beaucoup de secteurs industriels par rapport à d’autres procédés conventionnels : formes complexes, allégement structural, temps de fabrication plus rapide, etc. Contrairement à de nombreux alliages déjà qualifiés industriellement, les alliages d’aluminium demeurent encore pénalisés lors de la mise en oeuvre avec ce procédé : réflectivité optique élevée, conductivité thermique importante, phénomène de fissuration ou encore porosité liée à la présence d’alumine non fondue. Les travaux réalisés au cours de cette thèse se sont portés sur l’amélioration des propriétés optiques des poudres d’aluminium par une approche de nanostructuration de la surface des particules. Pour cela, deux voies de fonctionnalisation des poudres ont été étudiées. La première s’est portée sur la réalisation de revêtements uniformes de silicium créant alors des phénomènes interférentiels et permettant de maximiser l’absorption optique à une longueur d’onde précise qui correspond à celle des lasers utilisés en LBM (1 064 nm). Les travaux basés sur un modèle utilisant la théorie de Mie ont permis d’identifier l’intérêt de déposer un revêtement de silicium de 215 nm augmentant ainsi l’absorbance d’une particule d’aluminium de 4 % à 25 %. La seconde solution étudiée est l’augmentation de la rugosité de la poudre d’aluminium par un dépôt en surface de particules nanométriques. Ce procédé a été réalisé par réduction chimique en voie liquide pour déposer du cuivre. L’objectif ici, en plus d’une augmentation de l’absorption optique, est la formation in situ d’un alliage Al–Cu lors du procédé de fusion laser. Après dépôt de cuivre, l’absorption optique de la poudre à 1 064 nm est améliorée de 70 %. Pour terminer, des essais de fusion laser de la poudre d’AlSi12 revêtue de 4 % massique de cuivre ont été réalisés pour étudier l’impact du revêtement sur la densité d’énergie permettant de fabriquer une pièce dense. Il a été constaté une diminution notable de cette densité en comparaison de celle d’autres alliages Al–Cu de la littérature, sans toutefois pouvoir attribuer ce résultat à la seule amélioration de l’absorption optique de la poudre dans la mesure où les alliages sont de stoechiométrie légèrement différente.