Thèse soutenue

La coopération interprofessionnelle en soins primaires autour des pathologies chroniques : application au diabète de type 2

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Auteur / Autrice : Irène Supper
Direction : Laurent LetrilliartYann Bourgueil
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Recherche sur les services de santé
Date : Soutenance le 30/09/2019
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Interdisciplinaire Sciences-Santé (Villeurbanne ; 1995-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....)
Laboratoire : Health Services and Performance Research (Lyon)
Jury : Président / Présidente : Marie-Eve Rougé Bugat
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Letrilliart, Yann Bourgueil, Olivier Bugnon, Laurence Meyer, René Écochard
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Bugnon, Laurence Meyer

Résumé

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Face à la transition épidémiologique, avec l’augmentation des besoins de santé dans un cadre de ressources professionnelles limitées, une nouvelle coopération interprofessionnelle formalisée en soins primaires est requise. Les modalités pratiques et l’acceptabilité de cette coopération en soins primaires restent à définir. L’objectif de cette thèse était d’identifier les représentations générales des facteurs facilitant ou limitant la coopération interprofessionnelle en soins primaires et d’explorer les procédures de soins des médecins généralistes, susceptibles d’être transférées à d’autres professionnels de santé chez les patients atteints d’une maladie chronique prototypique. A partir d’une revue systématique des déterminants de la coopération interprofessionnelle, nous avons montré que l’organisation du travail en équipes de soins primaires doit tenir compte de l’ensemble des acteurs concernés et en premier lieu du patient, que ce soit dans le domaine de la recherche, de la formation et des protocoles de soins. Dans le cadre de la prise en charge des patients diabétiques de type 2, une étude nichée dans l’étude ECOGEN (Eléments de la Consultation en médecine GENérale) a montré qu’une part significative de l’activité des médecins généralistes pourrait être transférée à d’autres professionnels de santé, notamment dans le champ de la prévention du risque cardio-vasculaire considéré dans sa globalité. La délégation de tâches par binômes doit évoluer vers une organisation en équipes pluriprofessionnelles incluant le patient. Les représentations des patients et des différents professionnels devront être prises en compte avant d’étendre les expérimentations en cours