Thèse soutenue

Inlays/onlays usinés par CFAO : critères d’évaluation in vitro des assemblages collés, complémentarité des études expérimentales
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Auteur / Autrice : Alexis Goujat
Direction : Brigitte Grosgogeat-BalayreDominique Seux
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biomatériaux
Date : Soutenance le 08/01/2019
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Interdisciplinaire Sciences-Santé (Villeurbanne ; 1995-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....)
Laboratoire : Laboratoire des Multimatériaux et Interfaces (1995-....)
Jury : Président / Présidente : Pierre Colon
Examinateurs / Examinatrices : Brigitte Grosgogeat-Balayre, Dominique Seux, Arnaud Brioude
Rapporteurs / Rapporteuses : Maryline Minoux, Bruno Tavernier, Bruno Jacquot

Résumé

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De nombreux paramètres interviennent dans la longévité des inlays/onlays réalisés par CFAO tels que l’usinabilité et les propriétés mécaniques des matériaux utilisés, l’adaptation de la restauration ainsi que la qualité de l’interface entre le matériau de restauration en céramique ou en composite et le matériau d’assemblage. Dans un premier temps, au travers d’une revue systématique de la littérature, nous avons sélectionné les méthodes expérimentales et les paramètres permettant d’évaluer l’adaptation de ces restaurations. Il existe des techniques en 2D qui mesurent l’espace dent-matériau à des points de référence présélectionnées et des techniques en 3D (Triple-scan, micro-CT) qui mesurent l'ensemble de l'interface. Cette revue de la littérature nous a permis de mettre en évidence que : le matériau de restauration, le type de préparation, le vieillissement, le collage ou non de la restauration et des paramètres propres à la CFAO ont une influence sur l’adaptation. Dans un deuxième temps, nous avons étudié les propriétés mécaniques de blocs en céramique et en composite et l’adaptation interne in vitro d’inlays usinés à partir de ces mêmes matériaux. L’influence de la nature du matériau de restauration et de son usinabilité sur l’adaptation a été mise en évidence. La troisième partie de notre travail a porté sur la qualité de cette interface par un test de résistance en microtraction et une analyse du type de fracture. Une relation étroite a été démontrée entre la microstructure du bloc testé et le type de traitement de surface utilisé. Ce travail a souligné l’importance d’utiliser plusieurs méthodologies et de les croiser entre elles afin de mieux corréler nos résultats. L’étude du vieillissement de ce joint dento-prothétique constitue un travail à part entière dans laquelle certaines méthodologies utilisées dans cette thèse (profils de rupture, essais mécaniques) peuvent être transposées