Thèse soutenue

La résilience organisationnelle en contexte extrême : l’équilibre centralisation/décentralisation dans la gestion de l’accident de Fukushima Daiichi

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Auteur / Autrice : Cécile Geoffroy
Direction : Jean-Claude Ruano-BorbalanBenoît Journé
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion. Histoire des techniques modernes et contemporaines
Date : Soutenance le 12/09/2019
Etablissement(s) : Paris, CNAM
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Abbé Grégoire (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Histoire des technosciences en société (Paris)
Jury : Président / Présidente : Frédérique Chédotel
Examinateurs / Examinatrices : William Dab, Philippe Durance, Didier Bazalgette
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascal Lièvre, Amaury Grimand

Résumé

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Cette thèse vise à modéliser l’entrée en résilience des organisations en contexte extrême. L’accident de Fukushima Daiichi, étudié au travers du témoignage de Masao Yoshida, directeur de la centrale lors des faits, et des rapports d’enquête, soutient la recherche en tant qu’étude de cas. Ces sources d’informations croisées avec notre cadre théorique, nous permettent de répondre à la question de recherche suivante : Dans quelles mesures pouvons-nous parler de résilience lors de l’accident de Fukushima Daiichi ? Si oui, quelle forme la résilience a-t-elle prise, quels processus ont été activés et ce plus particulièrement dans lors des premiers temps du processus général de résilience ?Une méthodologie spécifique d’analyse du matériau est produite et démontre l’utilité du témoignage de Masao Yoshida pour participer au retour d’expérience. La thèse tire un ensemble de leçons de l’accident et propose une grille d’analyse originale en regard de l’équilibre précaire entre centralisation et décentralisation que le témoignage et les rapports d’enquête mettent en lumière. Le modèle produit définit en détails la logique processuelle et émergente de l’entrée en résilience.