Étude didactique des effets de dispositifs réflexifs sur le rapport à l'écrit d'élèves de seconde et sur la pratique de l'enseignante.
Auteur / Autrice : | Béatrice Breant |
Direction : | Marie-Laure Elalouf |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage - Cergy |
Date : | Soutenance le 13/12/2019 |
Etablissement(s) : | Cergy-Pontoise |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et Science politique (Cergy, Val d'Oise)) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Ecole, mutations, apprentissages (2010-) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Louis Chiss |
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Laure Elalouf, Marie-Noëlle Roubaud, Catherine Boré, Jacqueline Lafont-Terranova | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Noëlle Roubaud |
Résumé
Les modèles classiques d'enseignement de la langue ne permettent pas aux lycéens d'appréhender leurs écrits pour, selon les termes de Jacqueline Lafont-Terranova (2008) « produire, dans une situation donnée, le meilleur écrit possible ». À ce constat s’ajoute celui de la difficile évaluation de ces écrits par les enseignants, plus souvent correcteurs que lecteurs. La relecture de Saussure, Benveniste et Bakhtine permet d’aborder deux questions, en miroir l’une avec l’autre. Comment écrire un texte et y revenir pour l’améliorer ? Comment lire ce texte et accompagner le sujet-scripteur vers une amélioration compte tenu des conditions d’enseignement allouées ? À partir de l’analyse de manuscrits (brouillons, écrits intermédiaires et écrits-copies) d’élèves de seconde, le rapport à l’écrit des sujets-scripteurs est interrogé conjointement aux dits dispositifs réflexifs mis en place par l’enseignante. Au réalisé scriptural de l’élève répond un réalisé professionnel. L’activité de l’un ne se conçoit pas sans l’activité de l’autre.