Influence de la position d'une source sur le niveau sonore perçu
Auteur / Autrice : | Gauthier Berthomieu |
Direction : | Mathieu Paquier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Acoustique |
Date : | Soutenance le 12/12/2019 |
Etablissement(s) : | Brest |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mathématiques et sciences et technologies de l'information et de la communication (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire en sciences et techniques de l'information, de la communication et de la connaissance |
Jury : | Président / Présidente : Etienne Parizet |
Examinateurs / Examinatrices : Mathieu Paquier, Etienne Parizet, Wolfgang Ellermeier, Sabine Meunier, Vincent Koehl, Patrick Susini | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Wolfgang Ellermeier, Sabine Meunier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Dans notre environnement quotidien, les sons nous parviennent depuis différentes distances et différentes directions. La sonie, qui désigne le niveau sonore perçu, dépend de la position relative (en distance et en direction) de la source sonore par rapport à l'auditeur. Cette thèse comporte deux parties distinctes s'intéressant à ces relations, l'une liant la sonie à l'azimut d'une source sonore et l'autre à la distance d'une source sonore frontale. La première partie étudie plus précisément les effets de sonie directionnelle liés aux différences interaurales de temps pour des sons basses fréquences. Ces différences, qui dépendent de l'azimut de la source et qui sont maximales lorsque la source se situe sur le côté de l'auditeur, provoquent une augmentation de sonie pour les sons basses fréquences. Cette augmentation de sonie est étudiée notamment en présence de bruit et en fonction de la validité écologique des conditions de présentation des sons. La seconde partie de cette thèse étudie deux types distincts de sonie (l'un correspondant au niveau sonore perçu « aux oreilles » et l'autre au niveau sonore perçu « à la source ») en fonction de la distance d’une source sonore en présence ou non d’indices visuels. Cette partie s'intéresse à des sons non-familiers (des bruits blancs) ainsi qu'à des sons familiers (des signaux de parole), ces derniers fournissant des informations aux auditeurs sur la puissance de leur source par le biais de leur timbre.