Thèse soutenue

La méthodologie CLIL-EMILE dans les classes d'histoire en Italie : évaluation, autoévaluation et co-évaluation entre pairs

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Auteur / Autrice : Sandra Apostolo
Direction : Jean-Pierre CuqElisa Bricco
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage
Date : Soutenance le 22/11/2019
Etablissement(s) : Université Côte d'Azur (ComUE) en cotutelle avec Università degli studi (Gênes, Italie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, humanités, arts et lettres (Nice ; 2016-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de Nice (1965-2019)
Laboratoire : InterDidactique, Didactique des Disciplines et des Langues (Nice ; 2012-2017) - InterDidactique, Didactique des Disciplines et des Langues
Jury : Président / Présidente : Fatima Chnane-Davin
Examinateurs / Examinatrices : Fatima Chnane-Davin, Raffaele Spiezia
Rapporteurs / Rapporteuses : Fatima Chnane-Davin, Raffaele Spiezia

Résumé

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Notre recherche a pour objet l’étude de l’application de l’évaluation formatrice à la méthodologie EMILE et plus spécifiquement dans le cadre des performances orales d’Histoire en français. Cet acronyme se réfère à toute situation d'apprentissage qui implique une intégration d'un contenu disciplinaire et d'une langue étrangère servant de vecteur. En Italie, comme dans la majorité des pays, les cours EMILE sont assurés par des enseignants de discipline pour qui ce n’est pas toujours simple de gérer la dimension linguistique. En effet, L’EMILE représente un défi sous plusieurs points de vue, mais c’est l’évaluation orale qui pose le plus de difficultés, notamment en ce qui concerne les aspects linguistiques.Les résultats de notre enquête corroborent cet état de fait et soulignent à maintes reprises la complexité de l’évaluation en EMILE due à la double référence langue/discipline. Comment donc résoudre ce problème ? Comment rendre la tâche évaluative moins compliquée pour les enseignants et plus utile pour que les élèves comprennent l’origine de leurs erreurs ? Quelles seraient les démarches évaluatives les plus adaptées à cette méthodologie ? Existe-t-il des instruments qui pourraient être utiles aux enseignants, ainsi qu’aux élèves ?Nous avons mené une enquête dans les classes EMILE Histoire institutionnelles, c’est à dire celles où l’enseignant avait suivi les cours EMILE organisés par le Ministère de l’Instruction, de l’Université et de la Recherche. Notre enquête s’est déroulée en deux phases à travers des questionnaires en ligne, adressés aussi bien aux élèves qu’à leurs enseignants. Dans la première phase nous avons proposé un questionnaire plus général sur l’EMILE et l’évaluation à l’oral. Nous avons ensuite créé des rubriques évaluatives, d’autoévaluation et de co-évaluation entre pairs, que les participants ont utilisées pendant plusieurs mois lors des performances orales, et avec le questionnaire de la deuxième phase nous nous sommes focalisée sur les effets de leur utilisation. À travers notre recherche nous voulons ainsi déterminer si les démarches typiques de l’évaluation formatrice sont pertinentes avec les prescriptions méthodologiques EMILE, afin de proposer des pistes pour que l’évaluation orale devienne moins complexe et aide les élèves à bien progresser dans leur compétence communicative.