Thèse soutenue

"Pas tout à fait réfugié" : réflexions sur la figure du réfugié subsaharien au Maroc

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Auteur / Autrice : Aurore Mottet
Direction : Jocelyne Streiff-FénartSwanie Potot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sociologie
Date : Soutenance le 18/03/2019
Etablissement(s) : Université Côte d'Azur (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, humanités, arts et lettres (Nice ; 2016-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de Nice (1965-2019)
Laboratoire : Unité de recherche Migrations et Société. UMR 8245 (CNRS). UMR 205 (IRD) (Paris et Nice ; 2014-)
Jury : Président / Présidente : Michel Agier
Examinateurs / Examinatrices : Michel Agier, Dzovinar Kévonian, Jérôme Valluy, Smaïn Laacher
Rapporteurs / Rapporteuses : Dzovinar Kévonian, Jérôme Valluy

Résumé

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La thèse s’intéresse à la construction et l’évolution de sous-classes de réfugiés au sein du système international de protection mis en place par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés depuis les années 1950. Par un premier travail d’analyse des archives de l’organisation internationale, elle montre comment le système de protection a toujours fonctionné en opérant un tri parmi les réfugiés statutaires. L’analyse porte plus particulièrement sur la manière dont les « réfugiés africains » ont, dès leur arrivée dans le système international durant les années 1970, été pensés et traités comme des réfugiés particuliers. Par un second travail qualitatif mené au Maroc entre 2014 et 2015, la thèse s’intéresse au prolongement et à l’actualisation de ces enjeux en analysant le cas des « réfugiés subsahariens ». Réfugiés statutaires, ils constituent pourtant l’incarnation du « faux réfugié » sur lequel pèse un soupçon permanent. La thèse s’intéresse alors à l’expérience des individus pris dans cette sous-classe et à leurs tactiques pour tenter d’être reconnus et traités « comme des réfugiés à part entière ».