Simulations intrinsèques et complexités dans les réseaux d'automates
Auteur / Autrice : | Florian Bridoux |
Direction : | Sylvain Sené, Adrien Richard, Guillaume Theyssier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance le 15/07/2019 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Mathématiques et Informatique de Marseille (Marseille ; 1994-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LIS Laboratoire d’Informatique et Systèmes. UMR CNRS 7020 (Marseille, Toulon) |
Jury : | Président / Présidente : Emmanuel Jeandel |
Examinateurs / Examinatrices : Julio Aracena, Anne Siegel | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Eric Remila, Jarkko Kari |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les objets au centre de cette thèse sont les systèmes dynamiques discrets, appréhendés à travers les réseaux d’automates finis, définis comme des vecteurs de fonctions locales de transition associées à chaque automate.La première partie est consacrée au rapport entre le graphe d’interaction d’un réseau, qui permet de représenter les influences entre ses automates, et la dynamique sous-jacente. Dans un premier temps, le focus est mis sur le problème des points fixes, ou configurations stables du réseau, qui vise à comprendre les informations que donne un graphe d’interaction sur le nombre de points fixes, et plus précisément sur la complexité algorithmique de ce comptage. Dans un second temps, nous étudions l’expansivité qui est une propriété quelque peu opposée.Un réseau est expansif si on peut prédire sa configuration de départ en observant une seule de ses composantes pendant suffisamment longtemps. Nous caractérisons les graphes d’interactions qui admettent un réseau expansif et étudions la possibilité d’un réseau d’être expansif en fonction de plusieurs paramètres.La seconde partie est consacrée à la simulation intrinsèque.Pour commencer, nous mettons en évidence le fait qu’un réseau mis à jour séquentiellement est moins « puissant » qu’un réseau mis à jour en parallèle. Alors que toute dynamique peut-être simulée par un réseau évoluant en parallèle, nous montrons que pour être simulée séquentiellement, elle peut nécessiter des réseaux plus grands dont nous bornons la taille. Ensuite, nous donnons les caractéristiques de réseaux « complets » dans le sens qu’ils peuvent simuler tous les réseaux d’une taille donnée en faisant varier leurs modes de mise à jour.