Thèse soutenue

Endommagement surfacique de la silice avec des faisceaux laser de type LMJ

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Auteur / Autrice : Matthieu Veinhard
Direction : Jean-Yves NatoliLaurent Lamaignère
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique et sciences de la matière. Optique, photonique et traitement d'image
Date : Soutenance le 13/02/2019
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Physique et Sciences de la Matière (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Fresnel (Marseille, France) - Centre d'études scientifiques et techniques d'Aquitaine (Le Barp, France)
Jury : Président / Présidente : Philippe Bouyer
Examinateurs / Examinatrices : Ji-Ping Zou, Luc Bergé
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurent Berthe, Guillaume Duchateau

Mots clés

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Résumé

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Chacun des 176 faisceaux du Laser MégaJoule (LMJ) délivrera une énergie de 8 kJ à 351 nm, dans le régime nanoseconde, sur une cible millimétrique. Ce flux laser est susceptible d’être absorbé par des défauts présents sous la surface des optiques et d’endommager le composant. L’optique étant affaiblie dans les zones endommagées, tir après tir, les dommages absorbent le flux laser, et leurs surfaces augmentent. Le composant optique le plus sensible de l’installation est le hublot de chambre, composant épais (34mm) exposé à de fortes valeurs de flux laser à 351 nm. Le but de cette thèse est d’étudier l’initiation et la croissance des dommages sur ce composant avec un faisceau laser dont les propriétés sont proches de celles du LMJ. Un tel faisceau est délivré par le banc d’endommagement laser MELBA, permettant d’atteindre des valeurs de flux similaires à celles du LMJ sur un profil spatial homogène circulaire dont le diamètre est de l’ordre du centimètre et avec un profil temporel accordable. Cette étude est organisée en trois axes. Premièrement, la mesure de l’amorçage des dommages sur des composants épais, en tenant compte de l’impact de l’effet Kerr. Deuxièmement, l’étude de la croissance d’une population de dommages en fonction de la fluence et de la durée d’impulsion. Troisièmement, l’étude de la croissance de très gros dommages, de tailles millimétriques