Définition de l'enseignement "calligraphique" dans l'éducation scolaire japonaise de 1945 à nos jours
Auteur / Autrice : | Rodolphe Diot |
Direction : | François Macé, Christian Galan |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littératures et civilisations |
Date : | Soutenance le 20/09/2018 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langues, littératures et sociétés du monde (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Institut national des langues et civilisations orientales (Paris ; 1971-....) |
Laboratoire : Centre d'études japonaises (Paris) - ASIES / ASIES EA 4512 | |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : François Macé, Christian Galan, Yolaine Escande, Christophe Marquet, Michel Sicard, Pascal Griolet |
Rapporteurs / Rapporteuses : Yolaine Escande, Christophe Marquet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Comment définir ce que l’on appelle communément la «calligraphie» telle que celle-ci est pratiquée en Asie de l’est, et notamment au Japon ? Voilà la question première qui a motivé notre travail. L’éducation « calligraphique » fait partie des programmes de l’école japonaise depuis la fondation du système scolaire moderne. Dans la mesure où plus de quatre-vingt-dix pourcent des enfants poursuivent désormais leur scolarité jusqu’au lycée, on peut penser que le type d’enseignement reçu à travers ces années d’études contribue à former l’idée que la population se fait de la « calligraphie ». Aussi avons-nous décidé d’aborder notre sujet de réflexion en observant comment l’État définissait l’éducation « calligraphique » à travers les programmes scolaires. Dans le prolongement de travaux précédents, nous avons d’abord examiné la période déterminante de l’occupation américaine, envisageant les rapports de force des divers acteurs engagés dans l’élaboration des curricula. Nous avons ensuite analysé en détail les versions successives des directives éducatives nationales. Nous nous sommes plus particulièrement intéressé aux choix effectués par les concepteurs des programmes entre « calligraphie » utilitaire et artistique.