Thèse soutenue

Au-delà de la fracture migratoire au Burkina Faso : Le rôle de la gestion de migration dans les états d’origine

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Auteur / Autrice : Anne sofie westh Olsen
Direction : Antoine Pécoud
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences Politiques
Date : Soutenance le 19/12/2018
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Érasme (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche sur les actions locales (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis)
Etablissement de préparation : Université Sorbonne Paris Nord (Bobigny, Villetaneuse, Seine-Saint-Denis ; 1970-....)
Jury : Président / Présidente : Jean-René Garcia
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Wihtol de Wenden, Jane Freedman

Résumé

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Cette thèse s'ajoute aux recherches menées sur le lien entre migration et développement, en introduisant une analyse de la gestion de la migration des États d'origine et de son lien avec la réduction de la pauvreté et la croissance inclusive. Les initiatives des pays d'origine pour l'égalité d'accès à la migration, ou comment les structures impactent l’agence, ont été largement négligées. La thèse propose revenir sur la "fracture migratoire", qui a été analysée comme une conséquence des restrictions de l'immigration dans le grand nord, en ajoutant i) dimensions régionales, ii) une approche de croissance inclusive et iii) perspectives des États d'origine. La thèse cherche à comprendre comment les pays pauvres à forte émigration tentent de tirer parti de la migration pour favoriser le développement, a travers d'une étude de cas sur le Burkina Faso. Cela implique d’enquêter sur l’élaboration des politiques au fil du temps, et sur les lacunes en matière de discours et d’application, tant au niveau national que régional en Afrique. Si de nombreux éléments constitutifs des politiques visant à faciliter la mobilité intrarégionale sont en place, aucun progrès substantiel n’a été accompli pour leur ratification et mise en oeuvre au cours de la dernière décennie. Lors de l'analyse de "l'échec" des politiques migratoires, il est important de prendre en compte à la fois les ‘capacités’ et ‘aspirations’ des décideurs, en réinscrivant la migration dans le phénomène plus général du changement social. Cette recherche révèle un changement du paysage politique en Afrique, mais qu’il y du chemin à parcourir avant que la migration ne devienne une politique «élevée» dans les États d'origine.