Thèse soutenue

Evolution spatiale de la savane arborée sahélienne, de ses usages et de sa gestion, face aux changements environnementaux

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Benoît Toulouse
Direction : Catherine Mering
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie. Géographie et environnement
Date : Soutenance le 28/09/2018
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Economies, espaces, sociétés, civilisations : pensée critique, politique et pratiques sociales (Paris ; 2000-2019)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019)
Laboratoire : Pôle de recherche pour l'organisation et la diffusion de l'information géographique (Paris ; 1988-....)
Jury : Président / Présidente : Frédéric Alexandre
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Mering, Frédéric Alexandre, Benoît Deffontaines, Benjamin Sultan, Catherine Rhein, Charlotte Guénard
Rapporteurs / Rapporteuses : Benoît Deffontaines, Benjamin Sultan

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

A l’aide de la télédétection, de la géomatique et des enquêtes de terrain, nous avons confirmé l’existence d’un reverdissement du Sahel, durant la période 1981 à 2006, même si il est loin d’être homogène. Ces différences spatiales ne peuvent s’expliquer uniquement par des facteurs naturels. La croissance démographique ne permet pas non plus, seule, d’expliquer ces différences à l’échelle du Sahel. L’approche multiscalaire des changements du couvert végétal sur plus de cinquante ans, au sein des six ateliers appartenant à trois pays différents, montre que la présence de plus en plus importante de l’homme n’engendre pas systématiquement la disparition des arbres. L’expansion agricole observée semble avoir entraîné un « déplacement » des arbres de la savane arborée vers les zones de cultures et les villages, les sociétés rurales sahéliennes façonnant le couvert arboré en fonction de leurs besoins (agriculture, défrichement, coupe, bois énergie). L’analyse du discours des personnes rencontrées a montré que l’implication de « facilitateurs » locaux est indispensable à la réussite de projets de replantation et de sauvegarde du patrimoine forestier de chaque village. Le recours à des analyses géo-textométriques du discours a permis de mettre en évidence l’opposition « Utilisateurs-Gestionnaires » mais aussi les différences entre sites le long du gradient bioclimatique nord-sud. Néanmoins les générations futures ont une représentation de leur environnement qui pourrait aller de pair avec une préoccupation pour sa préservation.