A la marge des sciences institutionnelles, philosophie et anthropologie de l'éthique du mouvement de biohacking en France

par Guillaume Bagnolini

Thèse de doctorat en Philosophie

Sous la direction de Pascal Nouvel et de Grégoire Molinatti.

Soutenue le 10-12-2018

à Tours , dans le cadre de École doctorale Humanités et Langues (Centre-Val de Loire) , en partenariat avec Éducation Éthique Santé (Tours) (équipe de recherche) .

Le président du jury était Xavier Guchet.

Le jury était composé de Muriel Guedj.

Les rapporteurs étaient Morgan Meyer.


  • Résumé

    Le biohacking est une vive critique contre les institutions scientifiques officielles et un appel à plus de liberté à travers notamment la constitution de laboratoires citoyens « indépendants », les biohackerspaces. Mon étude philosophique et anthropologique s’est basée essentiellement sur un laboratoire citoyen, la Myne à Lyon. Après une partie historique décrivant et analysant les influences épistémologiques dont s’inspire le biohacking, je me suis posé plusieurs questions : en quoi la pratique du bricolage technique et scientifique réalisée dans ces espaces, amène à construire de « nouvelles » normes et valeurs morales ? Comment se construit l’éthique collective au sein d’un espace tel que la Myne ? Comment les valeurs morales défendues sont opérationnalisées sur le terrain ? Comment s’articule la construction d’une éthique collective avec l’ensemble des éthiques individuelles au cours du temps ? L’objectif de ce travail, à travers l’analyse critique de ce mouvement, est de conduire à une réflexion plus large sur la participation citoyenne dans les choix technoscientifiques et sur les politiques de production scientifique et technique.

  • Titre traduit

    Marginally of institutional science, philosophy and anthropology of movement of biohacking in France


  • Résumé

    Biohacking provides sharp criticism against official scientific institutions and endorses a call for more freedom through the constitution of “independent” citizen laboratories, the so-called biohackerspaces. My dissertation, which has a philosophical and anthropological focus, is based essentially on the study of a citizen laboratory, la Myne in Lyon. After a historical part, dedicated to the description and analysis of the epistemological influences which inspire biohacking, I poses several questions: how does the practice of technical and scientific Do-It-Yourself in these spaces lead to the construction of “new” norms and moral values? How is collective ethics articulated in a space like la Myne? How do the moral values defended become operative with the set of an individual ethics throughout the time? The aim of this dissertation is to lead through a critical analysis of biohacking to a broader reflection on citizens’ participation in techno-scientific choices and on policies concerning scientific and technical production.


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