Thèse soutenue

La communication culturelle italienne en France entre le XIXème et le XXème siècle : l'exemple de Salvatore Farina
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Auteur / Autrice : Giulia Del grande
Direction : Margherita OrsinoGiovanni Capecchi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langue, littérature, arts et civilisation italiens
Date : Soutenance le 11/12/2018
Etablissement(s) : Toulouse 2 en cotutelle avec Università degli studi (Pérouse, Italie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'études ibériques et ibéro-américaines - cultures romanes et amérindiennes (Toulouse)
Jury : Président / Présidente : Walter Zidarič
Examinateurs / Examinatrices : Margherita Orsino, Giovanni Capecchi, Sandro Gentili
Rapporteurs / Rapporteuses : Walter Zidarič, Sandro Gentili

Résumé

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La recherche vise à comprendre les dynamiques de diffusion de la littérature de Salvatore Farina à l’étranger et plus particulièrement en France. L’écrivain, né à Sorso en 1846 et décédé à Milan en 1918, est un des écrivains italiens le plus prolifique du XIXème siècle, ayant publié en quarante ans de carrière plus d’un roman par an, parmi lesquels certains ont été traduits en 11 langues. Dans la première partie de la recherche nous mettrons en lien les thèmes clés de son activité narrative en Italie avec ses œuvres principales qui le rendront célèbre à l’étranger comme « l’humoriste italien », « le Dickens italien » ou l’écrivain italien du roman intime, en terminant avec le « Giubileo letterario » consacré à l’auteur en 1907 et avec une large réflexion sur les caractéristiques culturelles italiennes que Salvatore Farina a transmises dans ses œuvres. Dans la deuxième partie nous chercherons dans le rapport avec De Gubernatis (intellectuel, journaliste, essayiste italien) les modalités de la diffusion de sa littérature à l’étranger, par la suite nous décrirons ses voyages en soulignant les rapports de Farina avec les intellectuels, les journalistes et les éditeurs européens les plus importants. Dans la troisième partie nous nous concentrerons plus particulièrement sur son succès en France en abordant ses voyages à Paris, les problématiques relatives au droit d’auteurs et au débat né en France au sein de la « société des gens des lettres » ses relations avec le monde de l’édition française, avec les journaux et ses traducteurs et à d’éventuelles correspondances avec les grands hommes de lettre française de son époque.