Auteur / Autrice : | Joao Moises Essinalo |
Direction : | Wanda de Lemos Capeller |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Soutenance le 04/05/2018 |
Etablissement(s) : | Toulouse 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et Science Politique (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Institut du Droit de l'Espace, des Territoires, de la Culture et de la Communication (Toulouse) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Depuis les années 1990, le Mozambique connaît des changements sociopolitiques importants qui se prétendent démocratiques. Ces changements ont constitué un bouleversement de l’environnement du fonctionnement de la police. Depuis lors, la police est objet des réformes dont le but de rendre son organisation et fonctionnement compatibles aux exigences du maintien de l’ordre dans ce nouveau contexte sociopolitique. Toutefois, ces réformes n’ont pas changé profondément les pratiques policières. En effet, la police continue violente malgré les réformes démocratiques qu’elle a bénéficié. Inscrit dans la sociologie d’État et de la Police, cette étude cherche à expliquer ce paradoxe. Elle soutient que la continuité des pratiques policières violentes n’est pas étranger à l’État démocratique en construction au Mozambique. Elle traduit les limites de celui-ci et la conjoncture sociopolitique que le pays traverse depuis la transition démocratique, caractérisée par l’essor de la violence sociale et politique. Le contrôle de cette violence, en plus de freiner les réformes démocratiques de la police, légitime la violence policière comme mécanisme de contrôle social et d’affirmation d’État.