Le rôle des noyaux reuniens et rhomboïde de la ligne médiane du thalamus ventral dans la consolidation d’un souvenir spatial chez le rat : approches comportementales et moléculaires
Auteur / Autrice : | Amélie Gressier |
Direction : | Jean-Christophe Cassel, Anne-Laurence Boutillier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Soutenance le 29/03/2018 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de neurosciences cognitives et adaptatives (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Luc Dupuis |
Examinateurs / Examinatrices : Mathieu Wolff | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jocelyne Caboche, François Dauphin |
Mots clés
Résumé
La formation des souvenirs repose sur un dialogue entre l’hippocampe et le cortex préfrontal médian (CPFm) qui se met en place progressivement et durablement après l’encodage de l’information. La lésion des noyaux reuniens et rhomboïde (ReRh), relai anatomo-fonctionnel entre ces deux structures, perturbe la consolidation à long terme d’un souvenir spatial. A ce jour, les mécanismes mis en jeu ne sont, pas connus. Nous avons donc étudié les processus moléculaires impliqués dans la formation d’un souvenir spatial, au sein de l’hippocampe et du CPFm, et les conséquences induites par la lésion des noyaux ReRh. Pour cela, nous avons lésé les noyaux ReRh de rats, puis nous les testés dans une tâche de piscine de Morris pendant trois jours. Nous avons alors effectué un séquençage des ARNm des sous-régions hippocampiques CA1 dorsale et ventrale, une analyse par RT-qPCR des ARNm du CPFm, ainsi qu’une analyse de l’activation de ces structures par quantification de la protéine issue du gène immédiat c-fos. Nos résultats montrent que la lésion des noyaux ReRh modifie les processus transcriptionnels et traductionnels qui prennent place dans l’hippocampe et le CPFm, dès trois jours d’apprentissage spatial. Ces résultats pourraient expliquer la non persistance d’un souvenir spatial et les déficits comportementaux qui en résultent à la suite d’une lésion des noyaux ReRh.