Thèse soutenue

Rôle des lymphocytes B associés aux structures lymphoïdes tertiaires dans la réponse clinique des patients atteints d’un cancer pulmonaire

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Hélène Kaplon
Direction : Marie-Caroline Dieu-Nosjean
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Immunologie
Date : Soutenance le 16/05/2018
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale physiologie, physiopathologie et thérapeutique
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche des Cordeliers (Paris ; 2007-....)
Jury : Président / Présidente : Patrice Debré
Examinateurs / Examinatrices : Bertrand Dubois, Karen Willard-Gallo, Christophe Carnoy
Rapporteurs / Rapporteuses : Eric Tartour, Sandra Weller

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

Le microenvironnement tumoral est un acteur majeur du contrôle immunitaire du développement tumoral. Ce contrôle commence à distance des cellules tumorales, dans le stroma tumoral, au sein de structures appelées structures lymphoïdes tertiaires (TLS), composées d'une zone de lymphocytes B (LB) où se trouvent principalement des lymphocytes B (LB) adjacents à une zone T. Nos précédents résultats ont mis en évidence que la zone B des TLS peut être un site de différenciation des LB en LB mémoires et plasmocytes (PC), sécrétant principalement des IgA et IgG chez les patients atteints de cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC). Nous avons donc émis l'hypothèse que ces PC à IgA et IgG peuvent être impliqués dans la génération de réponses immunitaires anti-tumorales. Nous avons démontré que de fortes densités de PC à IgA et IgG sont associées à une meilleure survie chez les patients NSCLC. Une co-localisation entre les PC à IgA et IgG et les LT CD8+stromales a été observée dans le stroma tumoral, suggérant un dialogue entre ces deux types cellulaires pouvant influencer la survie des patients. En effet, nous montrons que la combinaison de fortes densités en PC et LT CD8+ stromales détermine un groupe de patients de meilleur pronostic. L’ensemble de ces résultats fournit de nouvelles connaissances quant au rôle des plasmocytes intra-tumoraux dans le microenvironnement tumoral des patients NSCLC.