Simulation de la signature infrarouge des phénomènes lumineux transitoires en moyenne atmosphère
Auteur / Autrice : | Frédéric Romand |
Direction : | Sébastien Payan |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences physiques |
Date : | Soutenance le 03/10/2018 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'environnement d'Île-de-France (Paris ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Office national d'études et de recherches aérospatiales (France). Département Optique et Techniques Associées - Laboratoire Atmosphères, observations spatiales (Guyancourt, Yvelines ; 2009-....) |
Jury : | Président / Présidente : Alain Hauchecorne |
Examinateurs / Examinatrices : Laurence Croizé, Denis Packan | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Elisabeth Blanc, Sébastien Célestin |
Résumé
Encore jamais été observé, le rayonnement infrarouge moyen et lointain consécutif aux sprites a été prédit et serait lié à l’excitation des états vibrationnels de CO2. En sciences de l’atmosphère, la composition chimique peut être retrouvée par des méthodes de télédétection infrarouge. Pour la Défense, les émissions infrarouges naturelles peuvent causer de fausses alarmes à travers les systèmes de veille optronique satellitaires ou aéroportés. C’est pourquoi il est nécessaire de caractériser les émissions infrarouges des sprites. Pour cela, un modèle de cinétique plasma-vibrationnelle a été développé et couplé à un modèle de transfert radiatif atmosphérique. Celui-ci permet de simuler les effets énergétiques et chimiques consécutifs à la perturbation électrique des streamers, éléments constitutifs des sprites. Les signatures infrarouges évaluées devraient être détectables pour un observateur situé dans la stratosphère ou dans l’espace. Par ailleurs, les effets des incertitudes sur les principaux paramètres du modèle ont été quantifiés à travers une étude de sensibilité. Enfin, ces travaux ont permis de définir certaines spécifications instrumentales pour la mission HALESIS (High Altitude Luminous Events Studied by Infrared Spectro-imagery), qui aura pour but d’observer les sprites et autres phénomènes lumineux de moyenne atmosphère dans l’infrarouge.