Auteur / Autrice : | Julie Gimbal |
Direction : | Jean-Yves Andrieux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 08/12/2018 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l’art et archéologie (1992-.... ; Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre André Chastel (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Baptiste Minnaert |
Examinateurs / Examinatrices : Fabienne Chevallier, Simon Texier, Frédéric Seitz |
Mots clés
Résumé
L’architecture de grande hauteur appelle un ensemble de mythologies urbaines et de constructions historiques qui, indéfiniment, valorisent sa charge symbolique ou débattent de sa définition, de son lieu de naissance et de sa place dans le cours de la modernité. Le gratte-ciel, la tour sont des objets de fascination souvent pris dans la trame de grands récits qui, en relevant les manifestations les plus éclatantes, omettent les traces mineures qui sont autant d’écho fondamentaux de l’émission et de la réception de l’architecture, susceptibles de rééquilibrer les discours. Grâce à un large corpus d’œuvres et de sources, ce travail de recherche a l’ambition de comprendre la situation idéologique et urbaine de l’architecture de grande hauteur à Paris, de son émergence dans l’opinion française en 1893 (exposition internationale de Chicago) à sa condamnation au début des années 1970, sous l’action de critères convergents : la circulaire du 21 mars 1973 d’Olivier Guichard (Tours et barres) et l’arrêt des tours proclamé un an plus tard par le président de la République Valéry Giscard d’Estaing.