Thèse soutenue

La planification française comme instrument de politique industrielle de la Libération au milieu de la présidence du Général De Gaulle (1945-1965)
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Auteur / Autrice : Chunhua Chu
Direction : Dominique Barjot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire moderne et contemporaine
Date : Soutenance le 27/09/2018
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire moderne et contemporaine (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre Roland Mousnier (Paris)
Jury : Président / Présidente : Anne Dalmasso
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Feiertag, Xun Lu, Catherine Vuillermot, Lihong Zhou

Résumé

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Immédiatement après la Seconde Guerre mondiale, sous l’impulsion du Général de Gaulle et de Jean Monnet, le Gouvernement provisoire de la République française décida d’engager dans le système capitaliste français une politique économique à moyen terme désignée par le terme de « planification ». Le Plan, en tant qu’outil d’élaboration et de mise en œuvre de politiques industrielles, dirigea l’industrie française pour qu’elle puisse se développer et s’adapter aux différentes circonstances. Quatre plans furent successivement mis en œuvre dès la Libération jusqu’en 1965 par le Commissariat Général du Plan (CGP) sous la direction successive de trois commissaires généraux du Plan, à savoir Jean Monnet, Etienne Hirsch, Pierre Massé. Dans ce laps de temps furent lancés les plans suivants : Plan Pinay-Rueff, Plan intérimaire, Plan d’adaptation des charbonnages, Plan de stabilisation. Imbriquée de multiples manières à une « expansion industrielle », la planification française réussit à transformer la France rurale en une société industrielle et à faire passer l’industrie française de la situation fermée et protégée à la confrontation de la concurrence internationale. Elle joua aussi un rôle important dans le mode de rapport entre le secteur public et privé et en particulier, le fonctionnement des entreprises nationales. À plus long terme, c’était encore au Plan que revenait le mérite de tracer les lignes d’un harmonieux développement des régions françaises, surtout de l’aménagement du territoire.