Thèse soutenue

Faire croire aux vampires, des écrits (XVIIIe-XIXe siècles) aux images cinématographiques (XXe-XXIe siècles)

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Stella Louis
Direction : Alexandre Didier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature et civilisation française
Date : Soutenance le 29/03/2018
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'étude de la langue et des littératures françaises (1998-....)
Jury : Président / Présidente : Bernard Franco
Examinateurs / Examinatrices : Jean Khalfa
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Louis Jeannelle, Marc Cerisuelo

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

Le vampirisme est une parole et un discours qui circulent : il est une écriture qui contamine et qui se transmet de texte en texte, d’histoire en histoire, d’image en image. Le vampire est une forme vide, un cadavre ouvert et disséqué à la grande époque du vampirisme (le XVIIIe siècle), et que l’imagination, collective ou individuelle, a rempli de fiction(s) dans la perspective et/ ou selon le désir de « faire croire » au(x) vampire(s), même quand il s’agit de remettre en cause leur existence. Des images se réunissent pour faire le vampire et le réaliser, et circulent selon le principe « vampirique » de la contamination. Une forme vampirique au sens d’une écriture formelle se répète des écrits du XVIIIe et du XIXe siècle jusqu’aux dernières images cinématographiques, et toujours selon le même principe qui consiste à interroger la croyance d’un destinataire-récepteur : un lecteur ou un spectateur. L’objet de cette thèse est principalement de mettre en évidence et d’étudier l’identité de la croyance aux vampires du XVIIIe siècle et la croyance du spectateur devant un film de vampires. Son objet est d’étudier la genèse et les variations littéraires, cinématographiques, d’une écriture formelle de la croyance aux vampires, dans le vampire et le vampirisme, dans un corpus de textes officiels, critiques, littéraires et cinématographiques. Tous ces documents proposent un récit qui construit des formes narratives et discursives qui font croire et douter, à des fins notamment esthétiques, de plaisir, d’horreur, de peur, de fascination. C’est cette histoire que la thèse propose d’explorer.