Thèse soutenue

Découverte de marqueurs immunologiques permettant d’évaluer l’innocuité des nouveaux vaccins

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Auteur / Autrice : Adrien Leite Pereira
Direction : Antonio Cosma
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Immunologie
Date : Soutenance le 11/09/2018
Etablissement(s) : Université Paris-Saclay (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Innovation thérapeutique : du fondamental à l'appliqué (Châtenay-Malabry, Hauts-de-Seine ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Université Paris-Sud (1970-2019)
Laboratoire : Laboratoire d’innovation diagnostique et thérapeutique (LIDT). SEPIA (Fontenay aux roses)
Jury : Président / Présidente : Anne Hosmalin
Examinateurs / Examinatrices : Antonio Cosma, Anne Hosmalin, Mikaël Roussel
Rapporteurs / Rapporteuses : Rémi Cheynier, Thierry Defrance

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La vaccination est souvent mal perçue par la population générale. Pour rassurer cette dernière, il serait intéressant de créer une plateforme vaccinale pouvant prédire, in vitro, les risques associés à la prise d’un vaccin. L’objectif de cette thèse est de mettre au point les prémices de cette plateforme. Le principe est simple: obtenir la signature inflammatoire d’un vaccin candidat pour évaluer son innocuité. Pour cela, cette signature sera comparée à celles obtenues par des vaccins actuellement sur le marché ou induites par des pathogènes.Durant cette thèse, nous avons sélectionné une liste de biomarqueurs pouvant être utilisés pour déterminer la signature inflammatoire d’un vaccin. Pour mettre au point cette liste, nous avons utilisé différents modèles inflammatoires (VIH et ligands TLR) et la cytométrie de masse. Par la suite, nous avons mis au point des tests in vitro pour obtenir les signatures inflammatoires induites par le Vaccinia Virus ou le Modified Vaccinia virus Ankara, tous deux utilisés pour éradiquer la variole. Nous avons identifié des signatures inflammatoires spécifiques pour chacun de ces virus, à la fois chez des individus sains et chez des patients infectés par le VIH.La poursuite de ces études, par l’obtention d’un grand nombre de signatures provenant de vaccins sur le marché ou induites par des pathogènes, pourrait permettre de finaliser la mise en place de cette plateforme. En effet, l’obtention de ces dernières permettrait d’obtenir des signatures de référence qui pourraient prédire la dangerosité d’un vaccin.