Étude numérique de l'allumage diphasique de foyers annulaires multi-brûleurs
Auteur / Autrice : | Théa Lancien |
Direction : | Olivier Gicquel, Ronan Vicquelin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Combustion |
Date : | Soutenance le 04/10/2018 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences mécaniques et énergétiques, matériaux et géosciences (Gif-sur-Yvette, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : CentraleSupélec (2015-....) |
Laboratoire : Laboratoire d'énergétique moléculaire et macroscopique, combustion (Gif-sur-Yvette, Essonne) | |
Jury : | Président / Présidente : Christine Mounaïm-Rousselle |
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Gicquel, Ronan Vicquelin, Christian Tenaud, Michel Cazalens, Sébastien Candel | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bénédicte Cuenot, Luc Vervisch |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La phase d’allumage est une composante critique à prendre en compte lors de la conception et du dimensionnement d’une chambre de combustion aéronautique, en particulier lorsque de nouvelles technologies ou architectures sont envisagées dans l’objectif de réduire les émissions de polluants causées par la combustion de carburants d’origine fossile. Il est donc primordial d’atteindre une compréhension détaillée du processus complexe qu’est l’allumage dans des conditions réalistes afin d’être en mesure de choisir les meilleures géométries qui assurent un fonctionnement fiable, stable et sûr des moteurs tout au long de leur cycle de vie. Des simulations aux grandes échelles de l’allumage circulaire d’une chambre de combustion annulaire avec injection de carburant liquide sont réalisés pour trois points de fonctionnement et comparées avec les données expérimentales en termes de structure de flamme et de délai d’allumage. Une analyse détaillée des trois séquences d’allumage numériques permet d’identifier certains aspects clés de la propagation de la flamme dans le mélange froid diphasique. Enfin, les pertes thermiques aux parois sont prises en compte, dans l’objectif d’évaluer la capacité de la simulation à retrouver la forte chute de la vitesse de propagation observée expérimentalement lorsque les parois sont à température ambiante.