Thèse soutenue

Représenter, réinterpréter et réimaginer le patrimoine industriel : la promotion du renouveau de la ville postindustrielle du Nord de l’Angleterre (1970-2010)

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Auteur / Autrice : Aurore Caignet
Direction : Renée DickasonTim Edensor
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Anglais
Date : Soutenance le 21/11/2018
Etablissement(s) : Rennes 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts, Lettres, Langues (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019)
Laboratoire : Anglophonie : Communautés, Ecritures
Jury : Président / Présidente : Laurence Gouriévidis
Examinateurs / Examinatrices : Trevor Harris, David Haigron, Emmanuel Roudaut
Rapporteurs / Rapporteuses : Florence Binard, John Mullen

Résumé

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Cette thèse s’interroge sur ce qui subsiste du patrimoine industriel dans les reconversions d’édifices industriels, la régénération d’une ville et de ses espaces hérités de la révolution industrielle, et leur réinvention et promotion. Les représentations qui émergent autour de la mise en patrimoine du bâti industriel, et de la régénération de ce patrimoine et de son environnement immédiat, contribuent à la représentation de la ville postindustrielle. La présence et permanence du patrimoine industriel – dans le paysage et l’image de la ville – sont conditionnées par son degré d’adaptation à des goûts et des usages contemporains. Cette thèse révèle une prise en compte et une représentation moindres du patrimoine industriel malgré une protection et une appréciation accrues, ainsi qu’un tiraillement entre inclusion et exclusion du patrimoine industriel à l’échelle de la ville, du quartier, du bâtiment industriel, et au niveau des représentations visant à leur promotion et à l’attraction de touristes. Elle se focalise sur Bradford et Manchester, deux anciennes villes industrielles du Nord de l’Angleterre, et porte sur une période allant de 1970 à 2010, d’abord marquée par la désindustrialisation et le développement de l’archéologie industrielle, puis par des mutations en matière de conservation et de réemploi du bâti d’origine industrielle, ainsi que par la régénération de la ville postindustrielle et la redéfinition de son image. Cette étude s’achève à la fin des années 2000, une décennie prolifique en termes de réinterprétations de vestiges industriels, et s’intéresse à des réutilisations récentes à des fins culturelles et/ou créative.