Discours de (dé)légitimation spatiolangagiers de la migrance en espace urbain
Auteur / Autrice : | Thomas Vétier |
Direction : | Gudrun Ledegen |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 19/06/2018 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Pôle de Recherche Francophonies- Interculturel- Communication- Sociolinguistique / PREFICS | |
Jury : | Président / Présidente : Sophie Moirand |
Examinateurs / Examinatrices : Florian Hémont | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Sophie Moirand, Julien Longhi |
Mots clés
Résumé
Cette thèse, oeuvrant entre les champs (inter)disciplinaires de la sociolinguistique urbaine et de l’analyse du discours, s’efforce de rendre compte des phénomènes glocaux ségrégatifs et discriminatoires à Rennes et en France lorsqu’il s’agit de parler de personnes hétéro- ou auto-designées de par leur mobilité ou leurs « origines ». Elle traite ainsi de multiples points de vue « discursifs » sur la ville ; tous semblant relever cependant d’un phénomène de dominance – processus lie, en Sociolinguistique urbaine, a la hiérarchisation des personnes et des langues sur un territoire donne – dans les discours sur la migrance ou, autrement dit, dans les discours hégémoniques sur la mobilité.Notre recherche se décompose ainsi en deux temps. D’une part, il s’agit d’analyser les discours politico-médiatiques actuels Sur la migration et les « migrants » à travers une approche lexicométrique d’un corpus de presses nationale, régionale et locale. D’autre part, il s’agit de percevoir comment ces discours sont repris, critiqués, réinterrogés, ignorés… et pourquoi ils le sont ; comment les catégories dominantes sont reprises ou évacuées… ; comment les frontières sont reproduites en ville dans l’examen de la question de la « légitimité » des personnes perçues comme migrantes à être présentes dans l’espace urbain de la ville. Ce second travail s’est réalisé à travers des observations participantes et des entretiens semi directifs réalises dans le cadre d’un projet relevant d’une organisation citoyenne, participative