Thèse soutenue

Le chanoine limousin Étienne Maleu († 1322), historien de son église
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Auteur / Autrice : Pauline Bouchaud
Direction : Dominique Barthélemy
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Etudes médiévales
Date : Soutenance le 08/12/2018
Etablissement(s) : Paris Sciences et Lettres (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Établissement de préparation de la thèse : École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....)
Laboratoire : Savoirs et Pratiques du Moyen Âge au XIXe siècle (Paris)
Jury : Président / Présidente : Jacques Verger
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Barthélemy, Jacques Verger, Isabelle Guyot-Bachy, Catherine Vincent, Jean-Loup Lemaitre, Patrick Henriet
Rapporteurs / Rapporteuses : Isabelle Guyot-Bachy, Catherine Vincent

Mots clés

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Résumé

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Étienne Maleu († 1322), chanoine de Saint-Junien (Haute-Vienne), a rédigé une chronique en latin. Il y raconte l’histoire de son église de l’an 500 jusqu’en 1316, date à laquelle il pose sa plume. L’auteur prend soin de consigner dans son « livre de mémoire », les biens et les droits de son chapitre à une époque où celui-ci voit ses horizons s’élargir considérablement à la suite de la nomination comme prévôt d’un membre de la curie pontificale avignonnaise. Étienne Maleu se distingue, parmi les historiens du début du XIVe siècle, par son profil singulier de chanoine de collégiale séculière ainsi que par la vaste érudition qu’il a mise au service d’une œuvre au caractère très local. Comme son contemporain Bernard Gui, auquel il emprunte sa matière et sa méthode historiques, il est un digne représentant de cette histoire « technicienne », selon le terme de Bernard Guenée, qui s’épanouit dans le royaume de France à la fin du Moyen Âge. En effet, le chanoine de Saint-Junien, qui a exploité des sources de natures très diverses (archéologiques notamment, qu’il a la particularité d’étudier dans une perspective liturgique), offre à son lecteur un récit construit et « documenté », y insérant, outre des analyses, la copie de vingt-sept chartes et bulles ainsi que de documents épigraphiques. La présente étude, qui vise à replacer Étienne Maleu dans la communauté des historiens médiévaux, s’accompagne d’une édition critique de sa chronique, réalisée à partir des différentes copies prises par des érudits des XVIIe et XVIIIe siècles, accompagnée de sa traduction commentée.