Auteur / Autrice : | Léa Mosconi |
Direction : | Jean-Louis Violeau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Architecture |
Date : | Soutenance le 03/10/2018 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Ville, Transports et Territoires (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Architecture, culture et sociétés (Paris) - Laboratoire Architecture, culture et sociétés (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Catherine Maumi |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Louis Violeau, Christophe Bonneuil, Fanny Lopez, Aurélien Bellanger | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Pierre Chupin, Éric Chauvier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Novembre 1988, la création du GIEC médiatise, institutionnalise, légitimise l’idée d’une « crise environnementale » et se propose d’en prendre la mesure. Les années 1990 et 2000 sont ponctuées d’événements politiques souvent mondiaux, qui participent à faire, de ce que l’on appellera alors le développement durable, une question sociétale majeure. Comment ce récit sur l’écologie pénètre-t-il le milieu de l’architecture ? Quel champ lexical convoque-t-il ? Quels acteurs s’emparent-ils de ce sujet ? Quelles institutions portent ces thèmes et vers quelles directions ? Quelle influence a-t-il sur la production architecturale française ?L’ambition de cette recherche est de comprendre la généalogie du récit écologiste dans le milieu de l’architecture, des questions réglementaires et énergétiques des années 1990 au changement de paradigme qui s’opère à la fin des années 2000, notamment avec l’émergence de la thèse de l’anthropocène