Evaluation du travail respiratoire dans l'insuffisance respiratoire aigue de l'enfant
Auteur / Autrice : | Guillaume Mortamet |
Direction : | Brigitte Fauroux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Pathologie et recherche clinique |
Date : | Soutenance le 22/01/2018 |
Etablissement(s) : | Paris Est en cotutelle avec Hôpital Sainte-Justine (Montréal, Canada) |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Créteil ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Mondor de Recherche Biomédicale (Créteil) - Institut Mondor de Recherche Biomédicale |
Jury : | Président / Présidente : Stéphane Dauger |
Examinateurs / Examinatrices : Brigitte Fauroux, Jordi Mancebo, Guillaume Emeriaud | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nicolas Terzi, Gilles Cambonie |
Mots clés
Résumé
Chez l’enfant, l’insuffisance respiratoire aiguë est responsable de la majeure partie des admissions en soins intensifs. La population pédiatrique étant marquée par une grande hétérogénéité en termes d’âge, de pathologie respiratoire et de maturation pulmonaire, une individualisation de la prise en charge thérapeutique est indispensable. Dans ce contexte, différents outils sont disponibles pour évaluer de manière plus objective le travail respiratoire du patient en insuffisance respiratoire aiguë. Objectifs - Le principal objectif de la thèse est d’évaluer l’intérêt diagnostique et thérapeutique de la mesure du travail respiratoire dans l’insuffisance respiratoire aiguë hypercapnique de l’enfant.Méthodes - Trois principaux outils d’évaluation du travail respiratoire ont été utilisés dans nos travaux : la mesure des pressions œsogastriques, la mesure de l’activité électrique du diaphragme et la mesure de la consommation en oxygène par la calorimétrie.Résultats - Nous avons pu mettre en évidence les intérêts de ces outils de mesure aux différents stades d’évolution de la maladie : (i) à la phase initiale pour indiquer l’initiation d’une ventilation non invasive et pour optimiser ces réglages ; (ii) à la phase d’évolution de la maladie pour évaluer l’interaction patient-ventilateur ; (iii) à la phase de sevrage ventilatoire pour détecter précocement une augmentation du travail respiratoire.Conclusion - Tout au long du processus évolutif de la maladie, la surveillance objective du travail respiratoire peut aider à comprendre les mécanismes de la maladie pulmonaire, optimiser les réglages de l’assistance respiratoire, et adapter les interventions thérapeutiques.