Thèse soutenue

Territoire(s), femmes et travail : étude comparative entre les Terena du Mato Grosso Do Sul, Brésil et les Yaquis du Sonora, Mexique
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Auteur / Autrice : Fernanda Pereira Luz
Direction : Victorien Lavou
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Etudes iberiques et latino-americaines
Date : Soutenance le 07/12/2018
Etablissement(s) : Perpignan
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale INTER-MED (Perpignan)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherches ibériques et latino-américaines (Perpignan ; 1991-2016)
Jury : Président / Présidente : Cécile Quintana
Examinateurs / Examinatrices : Cécile Quintana, Alain Pascal Kaly, Justo Bolekia Boleká, M'bare N'gom Faye, Raquel Padilla Ramos, Marjorie Pouquet
Rapporteurs / Rapporteuses : Alain Pascal Kaly, Justo Bolekia Boleká, M'bare N'gom Faye

Mots clés

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Résumé

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Ce travail vise à étudier la vie des femmes indigènes du Brésil, dans l'État du Mato Grosso do Sul et les femmes indigènes de la communauté Yaqui dans l'État du Sonora au Mexique. Bien que distantes sur le continent américain, ces communautés montrent que la lutte qu’elles mènent, chacune de leur côté, pour la défense de leur territoire et de leurs droits repose sur une stratégie commune de survie. Les conditions de travail dans les champs et l’exploitation qui y est inhérente, les différences de traitements (indigène et femme) rendent la situation des femmes encore plus critique. Aussi, dans une perspective comparatiste, entre les deux nations, Brésil et Mexique, mon travail traitera également de la question du statut des indigènes, des femmes bien sûr, de leur accès à l’emploi. L’intérêt de procéder à une étude comparative entre ces deux communautés et, tout spécialement, d’axer mes recherches sur les populations « vulnérables » qui la composent, à savoir les femmes et de me focaliser sur le thème du travail et, par-là, leur participation au sein du foyer, dans les champs, le travail artisanal… consiste à montrer comment il leur faut désormais assumer de nouveaux rôles, sans pour autant abandonner ce qui fait l’identité de leur ethnie, à laquelle les deux communautés sont très fortement attachées.