Thèse soutenue

La reconfiguration des faits dans le discours de presse argentine. La visite des présidents français Charles De Gaulle (1964), François Mitterrand (1987) et Jacques Chirac (1997) en Argentine.

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Auteur / Autrice : Maria Gabriela Dascalakis-Labrèze
Direction : Dardo Scavino
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues et litteratures étrangeres: domaine hispanophone
Date : Soutenance le 16/11/2018
Etablissement(s) : Pau
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale sciences sociales et humanités (Pau, Pyrénées Atlantiques)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Arts / Langages : Transitions et Relations
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Anne Beyaert-Geslin, Néstor Ponce, Gérard Gómez, Michèle Guicharnaud-Tollis

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Même si elles constituent des pratiques rituelles bien codées, les visites officielles des présidents français en Argentine (De Gaulle en 1964, Mitterrand en 1987 et Chirac en 1997) sont des événements construits par la presse à partir des occurrences extérieures. Or, lorsqu’un journal découpe la réalité, la retranscrit, la met en page et la met en ordre pour construire l’événement, son récit ne se borne pas à relater le côté purement rituel, mais il laisse la place à d’autres voix, à d’autres énonciateurs, voire à d’autres événements. Nous soutenons donc que la presse écrite argentine s’approprie la figure de la France et/ou des présidents français dans le cadre de leurs visites officielles en Argentine et se sert d’elles pour rappeler des problématiques de politique intérieure argentine, voire pour les assimiler au contexte politique français, soit par le biais de la figure des chefs de l’Etat français, soit à travers un rapprochement conjoncturel et/ou institutionnel. Dans notre travail, nous étudions le traitement des trois visites dans cinq journaux nationaux argentins Clarín, Crónica, La Nación, La Prensa et La Razón, notre but étant d’analyser les stratégies énonciatives de la mise en récit des « discours imprimés » dans l’aire de la page en vue de saisir l’« identité discursive » inhérente à chaque journal qui révèle également des récits politiques sous-jacents aux visites d’Etat.