Auteur / Autrice : | Geneviève Roy-Lemieux |
Direction : | Catherine Kuszla |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 10/07/2018 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Économie, organisations, société (Nanterre) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d’Etudes et de Recherches sur les Organisations et la Stratégie (Nanterre). Université Paris Nanterre - Centre d'Etudes et de Recherches sur les Organisations et la Stratégie |
Jury : | Président / Présidente : Annie Bartoli |
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Kuszla, Annie Bartoli, Frédéric Gautier, Gilles David, Éric Pezet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédéric Gautier, Gilles David |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’Organisation des Nations Unies (ONU) – une organisation unique à vocation universelle possédant sa propre personnalité juridique contrairement aux autres organisations internationales soumises, elles, au droit international, et disposant du pouvoir de définir ses relations avec les tiers ou parties prenantes, agit dans le cadre d’un système de gouvernance à deux niveaux. Ce système est composé d’une part de mécanismes de « gouvernance externe » (pour une coordination entre différents acteurs comme les États, les Ministères, les autres institutions internationales, les entreprises et les Organisations non gouvernementales) et d’autre part de dispositifs de « gouvernement interne » (cf. Bouquin & Kuszla, 2014), qui encadrent les différents organes de l’ONU. L’articulation de ces deux formes de gouvernance doit assurer la mise en œuvre des politiques internationales. Ces politiques prennent la forme de plans ou programmes d’action dans différents domaines, en particulier dans le domaine environnemental. Même si cet axe ne fait pas partie des missions historiques de l’ONU comme la paix et la sécurité internationale, il a pris de l’importance à partir de 1972 avec la création du Programme des Nations Unies pour l’environnement – PNUE. Bien que ses missions aient évolué, le PNUE n’a jamais été aussi faible. L'analyse des configurations de contrôle du PNUE nécessite une approche sociologique prenant en compte les interactions entre les acteurs et la structure (théorie de la structuration et des métaorganisations). La comparaison de deux études de cas mit au jour trois configurations de contrôle des organisations à vocation universelle et une grille d’analyse des facteurs à prendre en compte pour assurer une articulation cohérente de leurs deux formes de gouvernance.