Auteur / Autrice : | Anthony Paris |
Direction : | Valérie Mignon, Julien Chevallier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 04/07/2018 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Économie, organisations, société (Nanterre) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : EconomiX (Nanterre) |
Co-direction : Université de Paris VIII (1969-....) | |
Entreprise : Institut français du pétrole Énergies nouvelles (Rueil-Malmaison, Hauts-de-Seine) | |
Jury : | Président / Présidente : Antonia Lopez-Villavicencio |
Examinateurs / Examinatrices : Valérie Mignon, Antonia Lopez-Villavicencio, Philippe Quirion, Benoît Sévi, Benoît Chèze, Emmanuel Hache, Delphine Lautier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Quirion, Benoît Sévi |
Mots clés
Résumé
Après avoir montré l’existence d’un impact inflationniste des biocarburants de première génération sur les prix agricoles via un renforcement du lien entre les prix agricoles et du pétrole, nous soulignons l’absence d’un réel effet positif de leur expansion sur les économies émergentes et en développement. De plus, la hausse des prix agricoles a contraint certains pays importateurs de ces produits agricoles à mettre en place des politiques de protection de leurs marchés domestiques. Ces résultats prouve qu’il s’avère impératif de développer une production de biocarburants ne nécessitant pas de matières premières à visée alimentaire. Or, nous mettons en évidence la préférence de la population française pour ces biocarburants de deuxième génération, d’autant plus pour une production issue de résidus agricoles. Enfin, nous établissons – en prenant l’exemple d’un marché américain – que la mise en place de marchés dérivés des biocarburants en Europe pourrait permettre aux industriels de se protéger efficacement face à la volatilité des prix.