Auteur / Autrice : | Maria-Rosa Lehmann |
Direction : | Philippe Dagen |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 19/05/2018 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l'art (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Histoire culturelle et sociale de l'art (Paris ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Laurence Bertrand-Dorléac |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Dagen, Katharine Conley | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Évelyne Toussaint |
Mots clés
Résumé
Si c’est le futurisme et le Dadaïsme qui sont mis de l’avant dans la plupart des publications sur l’histoire de ce que l’on nomme la performance, l’impact du surréalisme est encore et toujours laissé de côté. En nous appuyant sur les recherches de Roselee Goldberg et Adrian Henri, il s’agit de mettre en lumière la contribution des surréalistes à l’art dit de performance. Précisément, nous reconstruisons et analysons les évènements éphémères que les surréalistes organisent dans la foulée de l’inauguration de leurs grandes expositions internationales : l’Acte manqué mis en scène pour l’Exposition internationale du surréalisme (1938), Prière de toucher, l’objet performatif réalisé pour Le Surréalisme en 1947, puis Festin inaugural et l’Exécution du testament du Marquis de Sade, tous deux planifiés pour l’Exposition inteRnatiOnale du Surréalisme (E.R.O.S.) en 1959. Après l’étude détaillée de ces évènements, il s’agit de les mettre en parallèle avec les expérimentations des artistes se vouant à l’art de la performance des années 1960/1970. Sans affirmer que ce genre d’œuvres est surréaliste, l’objectif est de montrer que certains enjeux et questions auxquelles le groupe s’intéresse se trouvent reflétés dans l’époque de l’âge d’or de la performance.