Thèse soutenue

Etude des mécanismes réactionnels mis en jeu lors d'une rupture de confinement d'une batterie Li-ion soumise à un essai abusif
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Auteur / Autrice : Yann Carvalhais Fernandes
Direction : Stéphanie de Persis
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance le 15/06/2018
Etablissement(s) : Orléans
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Énergie, Matériaux, Sciences de la Terre et de l'Univers (Centre-Val de Loire)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de combustion aérothermique réactivité et environnement (Orléans, Loiret ; 2007-...)
Jury : Président / Présidente : Daniel Lemordant
Examinateurs / Examinatrices : Stéphanie de Persis, Daniel Lemordant, Fannie Alloin, Stéphane Laruelle, Iskender Gökalp, Sandrine Belorgey-Beaugrand, Alain Bry
Rapporteurs / Rapporteuses : Fannie Alloin, Stéphane Laruelle

Résumé

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Garantir la sécurité des batteries Li-ion en situation accidentelle est un des enjeux majeurs pour leur déploiement dans des systèmes embarqués. De nombreux essais abusifs (agressions mécaniques, thermiques ou électriques) conduisent à l’émanation de gaz dont la quantité et la nature dépendent, notamment, des matériaux constitutifs de la batterie. Dans ce contexte, il est proposé d’étudier le lien agression-émanation gazeuse via la compréhension des mécanismes réactionnels mis en jeu lors d’un essai abusif de type surcharge. Une meilleure connaissance des gaz émis permettra d’orienter en amont les choix des matériaux de conception des batteries et d’améliorer en aval l’aspect inflammabilité après déconfinement. Dans une première partie, les deux types de montage mis au point afin de réaliser des tests de surcharge couplés à l’identification et la quantification des gaz émis suite au déconfinement de la cellule Li-ion commerciale étudiée sont décrits. Le montage statique permet l’analyse en fin de test et le montage continu permet l’analyse des gaz en continu pendant le test. Les résultats de ces essais sont ensuite discutés et confrontés à ceux de la littérature. Dans une seconde partie, un montage de dégradation thermique des solvants volatils de l’électrolyte de la cellule Li-ion d’étude est développé afin d’évaluer la contribution de cette agression thermique dans l’émanation totale de la cellule d’étude soumise aux tests de surcharge pratiqués. Enfin, l’apport possible de la modélisation à la compréhension des mécanismes réactionnels et à l’étude de la sécurité après déconfinement est discuté.