Thèse soutenue

Etudes sur le rôle de l'immobilier dans la stabilité économique et financière en France

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Auteur / Autrice : Asma Ben Saad Lakhal
Direction : Jean-Paul Pollin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 09/02/2018
Etablissement(s) : Orléans
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la Société : Territoires, Économie et Droit (Centre-Val de Loire)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'Economie d'Orléans (Orléans ; 2018-....)
Jury : Président / Présidente : Christophe Blot
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Paul Pollin, Christophe Blot, Jean-Baptiste Desquilbet, Loredana Ureche-Rangau, Raphaëlle Bellando
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Baptiste Desquilbet, Loredana Ureche-Rangau

Résumé

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La présente thèse vient contribuer aux débats d’actualités sur le rôle de l’immobilier dans la conjoncture économique ainsi que dans la stabilité du système financier. Après avoir mis en évidence l’ampleur des crises immobilières, nous évaluons l’impact d’un choc des prix immobiliers sur le cycle économique (chapitre1). Nous montrons, qu’en France, l’effet de richesse immobilière est plus important que l’effet de richesse boursière. Nous concluons que les prix immobiliers impactent significativement le cycle économique. Ensuite, nous mesurons l’incidence de l’activité dans le secteur immobilier sur l’activité économique dans l’ensemble (chapitre2). Il ressort de notre étude empirique que l’investissement résidentiel ne joue qu’un rôle mineur dans les fluctuations conjoncturelles en France. Celles-ci sont dominées par les évolutions du solde commercial et la consommation des ménages. Enfin, nous étudions la place de l’immobilier résidentiel dans la stabilité du système financier français (chapitre3). Nous analysons l’interaction dynamique entre le marché de crédit à l’habitat et l’évolution des prix immobiliers. Cette interaction engendre une spirale déstabilisante qui explique la formation de la bulle immobilière. Nous sommes conduits à évaluer l’efficacité des politiques monétaire et macroprudentielle à contrôler les évolutions des prix immobiliers. Nos résultats montrent que le taux d’apport personnel est l’instrument le plus approprié à atteindre cet objectif