Thèse soutenue

Contribution à l'étude de l'hémiplégie laryngée chez le cheval : prévalence de l'affection et modalités thérapeutiques
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Auteur / Autrice : Caroline Tessier
Direction : Anne Couroucé
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie Santé
Date : Soutenance le 11/09/2018
Etablissement(s) : Nantes, Ecole nationale vétérinaire
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé (Nantes)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Michaël Schramme, Patrick Verwaerde, Olivier Gauthier
Rapporteurs / Rapporteuses : Michaël Schramme, Patrick Verwaerde

Résumé

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Résumé : L’hémiplégie laryngée (HP) est une affection courante et une cause majeure de contre-performances dans l’espèce équine. Plusieurs études ont montré que la prévalence était variable selon les races et les disciplines étudiées. De plus, un développement important des techniques chirurgicales peu invasives ont émergé ces dernières années. Les objectifs de ce travail étaient de 1) déterminer la prévalence de l’HL chez une population de Trotteurs Français (TF) à l’entrainement et son impact sur les performances, 2) évaluer la pertinence des protocoles actuels de sédanalgésie utilisés lors d’interventions chirurgicales sur cheval debout.Deux études ont été réalisées pour répondre aux objectifs. La première étude portait sur 112 TF en situation d’entrainement. La prévalence a été calculée sur l’ensemble de l’effectif puis une étude longitudinale sur l’évolution du grade HL a été réalisée sur 18 chevaux. La prévalence de l’HL chez ces chevaux était relativement importante mais aucune corrélation avec les performances, ni le sexe ou l’âge des animaux n’a pu être montrée. Une large proportion de chevaux voit son grade d’abduction se dégrader avec le temps. La deuxième étude a comparé 4 protocoles de sédanalgésie. Huit juments saines ont été utilisées et les effets des protocoles ont été notés. Les protocoles testés étaient adéquats pour les interventions envisagées mais des différences notoires ont été démontrées. L’utilisation du butorphanol entrainait des mouvements involontaires et brusques de la tête, tandis que la lidocaïne pouvait engendrer un collapsus pharyngé. Des recommandations pour l’utilisation de ces protocoles ont été émises.