Thèse soutenue

Evolution des interactions mycorhiziennes et de la mycohétérotrophie chez les orchidées
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Auteur / Autrice : Félix Lallemand
Direction : Marc-André Selosse
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physiologie et Biologie des Organismes - Populations Interactions
Date : Soutenance le 30/10/2018
Etablissement(s) : Paris, Muséum national d'histoire naturelle
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de systématique, évolution, biodiversité (Paris ; 2009-....)
Jury : Président / Présidente : Isabelle Dajoz
Examinateurs / Examinatrices : Marc-André Selosse, Isabelle Dajoz, Paola Bonfante, Alain Bouchereau, Pierre-Emmanuel Courty
Rapporteurs / Rapporteuses : Paola Bonfante, Alain Bouchereau

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les plantes terrestres vivent en association avec des champignons du sol, formant ce que l’on appelle des symbioses mycorhiziennes. Elles échangent du carbone (photosynthétats) contre de l’eau et des minéraux. Ce mutualisme est toutefois troublé par certaines plantes, appelées mycohétérotrophes, capables de soutirer du carbone à leurs symbiontes fongiques. Le plus souvent non photosynthétiques, elles dépendent alors entièrement des champignons mycorhiziens. Certaines ont en revanche conservé la photosynthèse et obtiennent leur carbone par ces deux voies, on les appelle mixotrophes. Cette thèse est consacrée à l’étude des plantes mycohétérotrophes et mixotrophes chez les orchidées, avec des éléments de comparaison chez les éricacées. Les différents travaux qui la structurent précisent la phylogénie de certains groupes clés, s’intéressent aux évolutions génomiques, métaboliques et physiologiques accompagnant ces modes de nutrition originaux, et à leur sensibilité face aux conditions environnementales.