Thèse soutenue

Max Schoendorff (1934-2012) : l’atelier, laboratoire de l’œuvre

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Auteur / Autrice : Martine Zeraffa
Direction : Laurent Baridon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 07/12/2018
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences sociales (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (Lyon ; 2003-....)
établissement opérateur d'inscriptions : Université Lumière (Lyon ; 1969-....)
Laboratoire : LAboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes - UMR5190 / LARHRA
Jury : Président / Présidente : Marianne Jakobi
Examinateurs / Examinatrices : Sylvie Ramond, Guillaume Cassegrain, Thierry Dufrêne

Résumé

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L’œuvre plurielle de Max Schoendorff (1934-2012) est approchée au regard du lieu de sa création : l’atelier de l’artiste. Ce lieu foisonnant de matériel, d’images, d’objets et de livres est emblématique de sa pensée. Il livre les traces de ses multiples activités. La monographie de l’artiste est fondée sur l’archéologie de ce laboratoire. Formé à la littérature classique,imprégné de culture allemande, rompu à la transgression, Schoendorff s’engage dès le milieu des années 1950 à Lyon aux côtés de Roger Planchon et d’un petit groupe d’intellectuels et de créateurs. Il s’affirme en tant qu’initiateur d’une décentralisation de la culture. Il trouve ensuite dans la peinture matière à se forger son propre langage, nourri de l’imaginairesurréaliste, de Max Ernst, des tourments métamorphiques d’une matière essentiellement organique. Sa pensée singulière s’exprime dans une œuvre protéiforme qui traverse les champs de la peinture, de la gravure, du livre et de la scénographie de spectacle. Libertaire et utopiste quant à ses convictions sociales et politiques, il s’engage en fondant la MAPRA, Maison des arts plastiques Rhône-Alpes, et l’URDLA, Centre international estampe et livre à Villeurbanne.