Thèse soutenue

Les relations reliant l'âge et la masse aux taux vitaux : une comparaison interspécifique chez les mammifères et les oiseaux

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Auteur / Autrice : Victor Ronget
Direction : Jean-Michel GaillardJean-François Lemaître
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie évolutive. Biologie des populations. Écophysiologie
Date : Soutenance le 12/12/2018
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Evolution Ecosystèmes Microbiologie Modélisation
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....)
Laboratoire : Laboratoire de Biométrie et Biologie Evolutive
Jury : Président / Présidente : Shinichi Nakagawa
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Michel Gaillard, Jean-François Lemaître, Anne-Béatrice Dufour, Carlo-Giovanni Camarda
Rapporteurs / Rapporteuses : Shinichi Nakagawa, Alexandra Henriëtte Johanna Bouwhuis

Résumé

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Les individus varient en termes de taux de survie et de taux de reproduction. Les variations de ces taux vitaux peuvent être reliées aux caractéristiques des individus tel que la masse et l’âge. Des modèles démographiques ont été développé pour prendre en compte ces variations dans les populations naturelles et permettre de faire des prédictions pour gérer les populations naturelles. Cependant, la quantité de données démographiques nécessaire pour construire ces modèles n’est pas disponible dans toutes les populations. Pour surmonter ce problème, j’ai pendant ma thèse décrit les patrons généraux des relations reliant l’âge et la masse aux taux vitaux chez les mammifères et les oiseaux. En utilisant les données de la littérature, j’ai pu décrire les patrons généraux de ces relations et mis en évidence les facteurs biologiques pouvant expliquer les variations de ces relations entre les espèces et les populations. Dans un premier temps je me suis concentrer sur le lien entre la masse des individus et leurs taux vitaux. J’ai montré un effet positif de la masse des jeunes sur la survie des jeunes. J’ai ensuite mis évidence l’effet des différentes causes de mortalité sur cette relation avec par exemple un effet négatif de la prédation sur l’intensité de cette relation. J’ai ensuite montré un effet positif de la masse de la mère sur la masse du jeune et enfin que la probabilité de reproduction d’une femelle est impactée positivement par sa masse. Dans une seconde partie, je me suis concentré sur le lien entre l’âge et la survie chez les mammifères. Pour décrire ce lien, nous avons construit une base de données MALDDABA compilant les relations reliant l’âge aux taux vitaux chez les populations naturelles de mammifères que nous avons extraits de tables de vie issues de la littérature. En utilisant ces données, nous avons démontré que les femelles vivent en moyenne plus longtemps que les mâles chez les mammifères en milieu naturelles. J’ai enfin décrit les avantages at les inconvénients des différentes métriques de longévité et proposé de nouvelles méthodes pour décrire la relation entre l’âge et le taux de mortalité. Avec cette thèse, je mets en avant l’utilisation des approches comparatives pour mieux comprendre quels sont les facteurs qui influence la dynamique des populations naturelles