Thèse soutenue

La mémoire de la « Résistance » au prisme d’une histoire comparée des associations d’anciens résistants du Luxembourg, de l’Alsace, de la Moselle et de la Belgique de l’Est (1944-2017)

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Auteur / Autrice : Elisabeth Hoffmann
Direction : Jean-Noël GrandhommeSonja Kmec
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 22/02/2018
Etablissement(s) : Université de Lorraine en cotutelle avec Université du Luxembourg
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Humanités Nouvelles - Fernand Braudel (Lorraine)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de Recherche Universitaire Lorrain d’Histoire
Jury : Président / Présidente : Christoph Brüll
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Noël Grandhomme, Sonja Kmec, Catherine Lanneau, Mechtild Gilzmer, François Cochet
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Lanneau, Mechtild Gilzmer

Résumé

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Notre thèse, qui a pu être réalisée grâce au soutien du Fonds national de la Recherche du Luxembourg et qui s’est faite dans le cadre du projet de recherche « Partizip 2 » de l’Université du Luxembourg et en cotutelle avec l’Université de Lorraine, est une analyse de la mémoire de la « Résistance » au Luxembourg, en Alsace, en Moselle et en Belgique de l’Est depuis 1944 à 2017. Il s’agit des territoires, qui, lorsque les Allemands lancent leur offensive à partir du 10 mai 1940 en Europe de l’Ouest, sont annexés (de fait) au IIIe Reich. Au cours de notre recherche, nous avons pu constater d’importantes asymétries entre ces territoires au niveau des médias mémoriels présents, comme les monuments, les musées ou les statuts juridiques en hommage aux anciens résistants. Ces asymétries mémorielles n’apparaissent pas seulement entre l’Etat luxembourgeois et les régions françaises et belges, mais également entre les régions mêmes. Si l’explication de la différence entre échelles nationales et régionales est pertinente lorsque nous comparons le Luxembourg et les régions françaises et belges, elle ne permet pourtant pas de comprendre les variations mémorielles entre ces régions. Quelles sont donc les raisons de ces asymétries mémorielles ? Ou autrement formulé : quels facteurs favorisent l’intensification de la mémoire de la « Résistance » ? Afin de déterminer ces facteurs, nous avons choisi d’effectuer une histoire comparée des associations d’anciens résistants du Luxembourg, de l’Alsace, de la Moselle et de la Belgique de l’Est, qui sont des acteurs de mémoire décisifs puisque souvent à l’origine des médias mémoriels évoqués