Thèse soutenue

La tradition des Fables d'Esope au Japon

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Auteur / Autrice : Ikue Koyabu
Direction : Jean-Pierre Levet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Lettres
Date : Soutenance le 13/11/2018
Etablissement(s) : Limoges
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Humanités (Poitiers ; 2018-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Espaces Humains et Interactions Culturelles
Jury : Président / Présidente : Yves Liébert
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Pierre Levet, Micheline Decorps, Bernadette Morin
Rapporteurs / Rapporteuses : Françoise Skoda, Susumu Kudō

Mots clés

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Résumé

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A la fin du XVIème siècle, les Européens découvrirent le Pays du Soleil Levant et ils apportèrent la civilisation occidentale. Les Japonais eurent besoin de développer le travail de traduction d’oeuvres étrangères. Dans ces conditions, Les Fables d’Ésope furent traduites et devinrent le premier texte occidental connu au Japon grâce aux missionnaires chrétiens. Cette oeuvre a été nommée Les Fables d’Isoho et intégra rapidement la culture japonaise pendant la période d’isolationnisme. Malgré cette situation politique défavorable pour le texte étranger, les fables ésopiques avaient survécu en tant qu’unique texte littéraire occidental pendant presque 200 ans. Même après la réouverture du pays, la popularité de cette oeuvre n’a pas changé. Nous avons donc regardé comment cette première littérature occidentale laissa des traces dans la culture japonaise. Nous avons ensuite comparé plusieurs ouvrages ésopiques afin de comprendre pourquoi ces fables réussirent à être acceptées dans ce pays et comment les traducteurs et les auteurs adoptèrent ces textes grecs dans un pays si lointain. La réception des fables ésopiques ne se limite pas au monde littéraire mais se retrouve aussi dans le cadre pédagogique. C’est pourquoi nous avons également analysé des manuels scolaires pour savoir comment et dans quel but les Japonais employèrent les fables selon la société, l’époque, la politique et la culture.