Thèse soutenue

Reconstruction du paysage végétal dans les Apennins septentrionaux, au Monte Cimone et à Corne Alle Scole (Italie) durant l'holocène tardif : approche multi proxy

FR  |  
IT
Auteur / Autrice : Alessandra Benatti
Direction : Philippe AlléeMarie-Claude BalAnna Maria MercuriGiovanna Bosi Maramotti
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Geographie
Date : Soutenance le 07/11/2018
Etablissement(s) : Limoges en cotutelle avec Università degli studi di Modena e Reggio Emilia
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la Société, Territoires, Sciences Économiques et de Gestion (Limoges ; 2018-2022)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de Géographie Physique et Environnementale
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Philippe Allée, Marie-Claude Bal, Anna Maria Mercuri, Giovanna Bosi Maramotti, Jean-Paul Métailié, Gaetano Di Pasquale
Rapporteurs / Rapporteuses : Brigitte Talon, Gianluca Piovesan

Mots clés

FR  |  
EN

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

La recherche de doctorat ici présentée porte sur l’histoire et sur l’évolution du paysage végétal montagnard nord-apenninique et de son lien avec les activités anthropiques qui l’ont façonné au fil du temps. Notre idée de thèse est née grâce au projet international AGRESPE (réseAu Gestion de Ressources Environnementales passéeS et Patrimonialisation paysagèrE), dirigé par Marie Bal du laboratoire de Géographie GEOLAB UMR/CNRS 6042 de l’Université de Limoges. Le travail de thèse a été mené en cotutelle avec l’Université de Modena et Reggio Emilia (Italie).Le paysage végétal des Apennins du Nord a fait l'objet de nombreuses recherches scientifiques sur le paléo-environnement, représentées surtout par des études polliniques (ex. Cruise 1990a, 1990b ; Lowe, 1992 ; Watson, 1996 ; Vescovi et al, 2010a, 2010a, 2010b ; Branch, 2013), mais il présente encore des lacunes sur les recherches paléoenvironnementales et paléoécologiques de haute résolution spatiale. À cause de facteurs liés aux conditions physiques de la montagne et aux intérêts des chercheurs, la recherche archéologique (notamment celle pastorale) n’est pas très développée par rapport aux études de la plaine (Fontana, 1997 ; Cardarelli et Malnati, 2006 ; Ferrari et al., 2006). Ce manque d'études sur les relations entre les sociétés et leur environnement dans les Apennins nous a donc encouragés à en découvrir davantage. Au sein de ce secteur montagnard nous avons choisi deux montagnes clés : le Monte Cimone et le Corno alle Scale. Faisant partie de deux parc régionaux, ces zones d’étude sont caractérisées par des hêtraies qui, jusqu’au milieu du XXe siècle, ont été gérées en taillis pour la production de bois de chauffage et de charbon. La limite altitudinale de la forêt est plus basse que celle écologique potentielle. Au Monte Cimone elle est localisée à 1700 m, tandis que dans la zone du Corno alle Scale elle est située à environ 1600 m. Au-dessus de la limite forestière il y a des bruyères à myrtille et des prairies qui, à l’instar du passé, sont aujourd’hui destinées au pâturage.