Thèse soutenue

Une analyse de corpus de l'alternance causative en anglais
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Auteur / Autrice : Laurence Romain
Direction : Maarten Lemmens
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage
Date : Soutenance le 05/10/2018
Etablissement(s) : Université de Lille (2018-2021)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Villeneuve d'Ascq, Nord)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Savoirs, textes, langage (Villeneuve d'Ascq, Nord)
Jury : Président / Présidente : Guillaume Desagulier
Examinateurs / Examinatrices : Maarten Lemmens, Guillaume Desagulier, Agnès Celle, Gaëtanelle Gilquin, Beate Hampe, Florent Perek
Rapporteurs / Rapporteuses : Guillaume Desagulier, Agnès Celle

Mots clés

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Résumé

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La présente recherche s’interroge sur la présumée dichotomie entre les alternances et les généralisations de surface dans le cadre théorique de la grammaire de constructions. Plus précisément,l’objectif de cette thèse est ternaire. Par l’analyse attentive d’une grande quantité de données, nous faisons une description détaillée de l’alternance causative en anglais (The fabric stretched vs. Joan stretched the fabric), nous proposons une méthode qui permet de mesurer la force d’alternance des verbes ainsi que la quantité de sens partagée entre les deux constructions, et, enfin, nous montrons que si l’on veut rendre compte des contraintes au niveau de la construction, l’on doit alors prendre en compte les généralisations de plus bas niveau, telles que les interactions entre le verbe et ses arguments dans le cadre de chaque construction. Afin d’ajouter au débat entre alternance et généralisations de surface, nous proposons une analyse détaillée des deux constructions qui forment l’alternance causative en anglais : la construction intransitive non-causative d’une part et la construction transitive causative de l’autre.Notre but est de mesurer la quantité de sens partagée par les deux constructions mais aussi démontrer en quoi ces deux constructions diffèrent. Dans cette optique, nous prenons en compte trois éléments: construction, verbe et thème (i.e. l’entité sujette à l’évènement dénoté par le verbe). Nous utilisons la sémantique distributionnelle pour la mesure des similarités sémantiques entre les divers thèmes employés avec chaque verbe dans chaque construction dans notre corpus.Ce groupement sémantique met en lumière les différents sens verbaux employés avec chaque construction et nous permet d’établir des généralisations quant aux contraintes qui s’appliquent au thème dans chaque construction.